La fabrique des pervers
écrit Par :
Sophie CHAUVEAU
Présentation :
En 68, ils avaient trente-cinq ans, aucune conscience politique, et surtout aucune conscience.
Ils pataugeaient dans l’innocence.
Aimer ses enfants n’est pas un crime, non ?
Si, comme ça, si.
Aller ensuite expliquer que ces gestes, ces actes, ces mains, ces langues, ces caresses en passant, cet exhibitionnisme forcené constituent le climat le plus fécond de l’inceste ?
Impensable.
À quoi bon le leur dire ?
Ils ne m’auraient pas crue.
Ils ne m’ont pas crue.
Mère pourtant l’a compris… à la toute fin de sa vie.
Unique par l’ampleur de ce qu’il dévoile, ce témoignage sur l’inceste dresse le portrait glaçant d’une lignée de bourreaux.