Libération de Jacqueline Sauvage : un rassemblement organisé samedi 23 janvier à Paris

Un nouveau rassemblement est prévu le samedi 23 janvier à 10h30 sur la place de la Bastille, afin de demander la libération de Jacqueline Sauvage. Battue pendant près de cinquante ans, elle avait tué son époux de trois balles dans le dos, en septembre 2012.

Jacqueline Sauvage

Plus d’un mois après son jugement en appel, Jacqueline Sauvage peut compter sur des soutiens toujours plus nombreux.
Leur combat ? Réclamer une grâce présidentielle pour cette femme de 68 ans, condamnée à dix ans de réclusion criminelle après avoir tué son mari violent et incestueux, de trois coups de fusil.

Le rassemblement, prévu pour samedi 23 janvier à 10h30 sur la place de la Bastille à Paris, n’est pas l’appel d’une organisation en particulier, mais bien plutôt le fruit d’une démarche collective.

Le 12 décembre dernier, quelques dizaines de personnes s’étaient déjà retrouvées place du châtelet, aux cris de “battue, violée, humiliée, emprisonnée”.
Parmi elles : deux des filles de Jacqueline Sauvage, ses avocates et plusieurs signataires de la pétition réclamant sa libération.
Une pétition qui recueille aujourd’hui près de 280.000 signatures.

Source: http://www.metronews.fr/

Si vous n’avez pas encore signé, c’est ici: https://www.change.org/

 Ses filles demandent la grâce présidentielle

Les trois filles de Jacqueline Sauvage ont adressé mardi un recours en grâce au président de la République pour leur mère victime toute sa vie de leur père «violent, tyrannique, pervers et incestueux».

Les filles et l'avocate de Jacqueline Sauvage. © CITIZENSIDEGEORGES DARMON CITIZENSIDE.COM
Les filles et l’avocate de Jacqueline Sauvage. © CITIZENSIDEGEORGES DARMON CITIZENSIDE.COM

Pendant plus de quarante ans, Jacqueline Sauvage et ses enfants ont été maltraités et abusés sexuellement par son mari qu’elle a tué de trois coups de fusil dans le dos en 2012. Elle a été condamnée à dix ans de prison en appel le 4 décembre pour ce meurtre.

Depuis, ses proches ne cessent de demander la grâce de la mère de famille de 66 ans. Après un rassemblement dans les rues de Paris, ses trois filles en appellent à François Hollande.

«Monsieur le Président, notre mère a souffert tout au long de sa vie de couple, victime de l’emprise de notre père, homme violent, tyrannique, pervers et incestueux», écrivent les filles de Jacqueline Sauvage, Sylvie, Carole et Fabienne, dans leur recours adressé à François Hollande et dont l’AFP a obtenu des extraits.

«En cette période de fêtes, si vous vouliez nous faire un cadeau, celui-ci serait le plus merveilleux de toute sa vie et des nôtres», poursuivent-elles.

Les filles de Jacqueline Sauvage ont joint à leur demande une copie d’une pétition demandant la grâce présidentielle et qui a recueilli plus de 150 000 signatures, ainsi qu’un texte signé du comité de soutien, regroupant une centaine d’artistes.

«Elle était en danger de mort depuis 47 ans, quotidiennement frappée et menacée, comme ses enfants», affirme ce texte, rappelant que «cette année, 134 femmes sont mortes sous les coups de leur compagnons sans que personne ne réagisse».

La Mobilisation Parlementaire

 

Pétition: Liste des Cosignataires Jacqueline Sauvage

Sous l’impulsion de Valérie Boyer, députée Les Républicains des Bouches-du-Rhône, une trentaine de parlementaires a signé une lettre à François Hollande pour la grâce présidentielle.

«Si le meurtre doit être condamné dans notre pays, nous devons prendre en compte le contexte particulier de ce meurtre familial. Avant d’être “criminelle”, Jacqueline Sauvage est avant tout une victime», peut-on lire dans le texte.

Le recours en grâce présidentielle peut être adressé «par le condamné, un membre de sa famille, un ami ou le parquet», précisent Janine Bonaggiunta et Nathalie Tomasini, avocates de Jacqueline Sauvage, dans un communiqué.

La grâce, qui dispense d’exécuter la peine en totalité ou partiellement, «peut aussi remplacer la peine initiale par une peine moins forte» et est «sans effet sur la décision de condamnation qui figure toujours au casier judiciaire».

Parmi les précédentes grâces présidentielles, Omar Raddad, condamné pour meurtre de son employeur Ghislaine Marchal en 1991 a été gracié sept ans plus tard par Jacques Chirac.

Source: http://www.parismatch.com/

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