Le Châtelet-en-Brie | Deux ans de prison ferme pour l’agresseur sexuel de mineures

Tatouage sur le cou et sur la main, barbiche, cravate. Mercredi 12 octobre, c’est un solide gaillard de 45 ans, sûr de lui, qui a comparu au tribunal correctionnel pour les agressions sexuelles de mineures, commises chez lui, lorsqu’il habitait au Châtelet-en-Brie, et sur les lieux de vacances.

Victimes

L’une des victimes était sa propre belle-fille. Les autres étaient ses cousines et une amie. Laurent D., gérant de société, a catégoriquement nié les faits, survenus de janvier 2010 à août 2012. Se revendiquant homme à femmes, il a dénoncé un complot contre lui.

« Ses propos à l’audience étaient durs à entendre pour les victimes, a déclaré son avocate, Me Sophie-Ksentine. Pour ma cliente, il s’agissait de viols correctionnalisés. En s’attaquant à sa belle-fille, il se savait impuni car elle était prise dans une dimension de trahison et de culpabilité envers sa mère. Les enfants n’ont rien dit jusqu’à ce que l’une des cousines dénonce les agressions pendant les vacances. »

Prison

L’agresseur sexuel a été condamné à 4 ans de prison dont 2 avec sursis et mise à l’épreuve, avec obligation de soins et d’indemniser les victimes. Il n’y a pas eu de mandat de dépôt.

La peine prévoit aussi son inscription au fichier des délinquants sexuels, ainsi qu’une interdiction d’activités bénévoles ou rémunérées au contact des mineurs durant 5 ans.

Source : http://www.larepublique77.fr/