France | Une victime sur cinq de traite et d’exploitation des êtres humains est mineure

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Le proxénétisme représentait en 2023 le principal vecteur d’exploitation
Le proxénétisme représentait en 2023 le principal vecteur d’exploitation, avec 49 % des victimes et 73 % des mis en cause.  43 % des victimes de traite ou d’exploitation des êtres humains et 69 % des mis en cause enregistrés par les services de sécurité sont de nationalité française.

Les victimes de traite et d’exploitation des êtres humains en légère hausse

Le proxénétisme représentait en 2023 le principal vecteur d’exploitation selon cette étude réalisée par deux services dépendant du ministère de l’Intérieur

À l’approche de la journée européenne de lutte contre la traite des êtres humains, le 18 octobre, deux services dépendant du ministère de l’Intérieur ont remis un rapport, mardi, sur la traite et l’exploitation des êtres humains en France.

« En 2023, 2 100 victimes de traite ou d’exploitation des êtres humains ont été enregistrées par les services de police et de gendarmerie, soit une hausse de 6 % par rapport à 2022 » selon cette étude, publiée par le Service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI) et le Service de la statistique, des études et de la recherche (SSER).

Il s’agit de la troisième sur cette thématique.

Une victime sur cinq est mineure (19 %) et deux victimes sur trois sont des femmes (64 %), selon ce rapport.

En revanche, le nombre de procédures concernant des victimes mineures, « près de 400 pour l’année 2023 », a baissé de 19 % par rapport à 2022. Le nombre de personnes mises en cause (1 900), est quant à lui « stable » (-1 %), après avoir baissé en 2022 (- 8 %), nuancent le SSMI et le SSER.

Condamnations pour proxénétisme

En 2022, selon les données du Casier judiciaire national sur les condamnations définitives, 880 personnes ont été condamnées pour au moins une infraction du champ de la traite ou de l’exploitation des êtres humains, la majorité pour proxénétisme (82 %).

Le proxénétisme représentait en 2023 le principal vecteur d’exploitation, avec 49 % des victimes et 73 % des mis en cause.

« En outre, 43 % des victimes de traite ou d’exploitation des êtres humains et 69 % des mis en cause enregistrés par les services de sécurité sont de nationalité française », ajoutent les deux services.

 

 

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