France | Témoignage | Gérard Louvin et son mari, accucés de viols sur mineurs

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Pédocriminel En liberté

“Il m’a donné à son mari dès 11 ans”
Gérard Louvain. BENAROCH/SIPA
Jeudi 11 mars, le neveu de Gérard Louvin a pris la parole pour décrire les sévices que son oncle et son mari lui auraient fait subir. Il explique comment il est devenu le “rabatteur”, dès l’âge de 12 ans, de ces hommes qu’il désigne comme des pédocriminels.

Actualisation du 17 mars :

Le couple est accusé de “viols sur mineurs” et “complicité de viols sur mineurs”.

Le neveu de Gérard Louvin sort du silence.

Deux mois après sa plainte pour “viols sur mineur de moins de 15 ans par ascendant”, “complicité de viols sur mineur de moins de 15 ans par ascendant” et “corruption de mineur”, Olivier A., le neveu du célèbre producteur, a livré un récit terrifiant des sévices qu’il aurait subis, sur BFMTV ce jeudi 11 mars.

Le neveu de Gérard Louvin révèle :

“Gérard m’a donné en pâture à son mari dès l’âge de 11 ans”.

Il raconte les abus sexuels et viols que Daniel Moyne, le mari de son oncle, lui aurait infligé de ses 11 à “16-17 ans”.

Il explique comment cela “a commencé par des carresses pour l’endormir”.

Des attouchements sui seraient très vite passés au stade supérieur.

Olivier A. détaille :

“Daniel vient me voir dans la chambre où je me trouve avec mon ami, il nous met un film porno pour nous éveiller. Daniel dirige un peu, demande des fellations, des masturbations. Pendant ce temps, Gérard est dans la chambre à côté, il lit son livre”.

Le neveu de Gérard Louvin confie être lui-même devenu “rabatteur” dès l’âge de 12 ans.

Il explique à visage découvert :

“Ils m’ont demandé à de multiples reprises de ramener un copain”.

Il évoque trois jeunes garçons, dont l’un d’entre eux serait “devenu l’objet de Gérard”.

Olivier A. confie :

“Un autre soir, des hommes ont des relations sexuelles dans une chambre. Gérard me dit d’aller les rejoindre. Daniel, avec son regard, me parle et je comprends que je dois aller masturber un homme, sucer un autre. Gérard passe sa tête par la porte avec un sourire, il regarde et s’en va”.

Il évoque “une orgie” à laquelle il s’est vu contraint de participer.

Mais le neveu de Gérard Louvain n’est pas le seul à livrer un témoignage glaçant.

Un autre homme, âgé de 18 ans à l’époque, a également témoigné devant les caméras de BFMTV, accusant Daniel Moyne, qu’il aurait rencontré dans un cadre professionnel.

L’homme de 55 ans aujourd’hui, visiblement ému, confie :

“Il m’emmène dans la chambre, me dit de m’allonger, s’allonge à côté de moi et commence à me caresser. Il sort son sexe, me demande une fellation, je ne veux pas mais je commence à le faire”.

Il explique combien “il avait une odeur corporelle assez désagréable”.

Le témoin, les larmes aux yeux, lâche :

“J’ai voulu arrêter, je ne pouvais plus. J’ai arrêté. (…)”

Ce deuxième homme, qui a aussi déposé plainte, a conclu :

“Il a eu cette espèce de fierté de me dire qu’il sortait avec un garçon de 14 ans, l’air de dire : ‘Toi, tu n’es déjà plus à consommer’”.

https://twitter.com/PremiereEdition/status/1369884205711261705?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1369884205711261705%7Ctwgr%5E%7Ctwcon%5Es1_&ref_url=https%3A%2F%2Fwww.planet.fr%2Fla-vie-des-stars-video-il-ma-donne-a-son-mari-des-11-ans-le-temoignage-glacant-du-neveu-de-gerard-louvin.2161533.764617.html

Article du 1er février :

Gérard Louvin visé par une première plainte de son neveu pour viols et « complicité de viols sur mineur »

Olivier A., 48 ans, le neveu du producteur de télévision Gérard Louvin, a porté plainte le 8 janvier contre son oncle et le mari de ce dernier, Daniel Moyne, également producteur, pour « viols sur mineur de moins de 15 ans par ascendant », « complicité de viols sur mineur de moins de 15 ans par ascendant » et « corruption de mineurs ».

Le parquet précise que ce n’est pas la première fois que cet homme, aujourd’hui âgé de 48 ans, porte plainte contre son oncle.

Le parquet piursuit :

« Il s’agira de vérifier si les faits dénoncés sont identiques à ceux qui avaient déjà été dénoncés par le plaignant en 2015 ».

A l’époque, une première plainte avait donné lieu à l’ouverture d’une enquête préliminaire, finalement classée sans suite le 5 septembre 2016, du fait de la prescription.

Le plaignant affirme avoir été victime « dans un premier temps de caresses et de masturbations » dès l’âge de 10 ans, puis « d’abus plus graves » avec la « pratique de fellations sur la personne de Daniel Moyne » jusqu’à l’âge de 14 ans. Gérard Louvin aurait fermé les yeux.

Gérard Louvin, le producteur de Sacrée Soirée, Ciel, mon mardi et directeur de la Star Académy et ex-chroniqueur de TPMP, nie ses allégations, dénonçant « une histoire d’argent ».

Sa version change selon les moments :

Si Gérard Louvin avait alors concédé « des masturbations et des fellations réciproques » sur l’ami de son neveu, il assurait que les faits s’étaient déroulés alors que le jeune homme était âgé de « 17 ou 18 ans ».

Quant à Daniel Moyne, il avait reconnu des relations sexuelles avec le neveu de son époux, estimant qu’il avait, à ce moment-là, la majorité sexuelle.

Des années plus tard, plusieurs plaignants assurent que beaucoup de monde « dans le milieu du show-biz » était parfaitement au courant des actes du couple.

Actualisation du 09/02/2021

Quatre nouvelles plaintes contre le couple de producteurs Louvin-Moyne, pour viols et agressions sexuelles

Plusieurs hommes accusent Gérard Louvin et Daniel Moyne de viols et d’agressions sexuelles, dans les années 1980 et 1990, parfois lorsqu’ils étaient mineurs. « Le Monde » révèle un autre témoignage qui conforte le récit d’Olivier A., qui avait porté plainte le 8 janvier.

Le producteur Gérard Louvin et le directeur artistique de la société Glem Daniel Moyne à Neuilly-sur-Seine le 20 juin 2003 JOEL BOBINE AFP image Le Monde

 

Un neveu mythomane en quête d’argent, prêt à de fausses accusations pour parvenir à ses fins. Résumé, voilà le portrait peu flatteur qu’ont brossé, sur les plateaux télévisés, les avocats des producteurs Gérard Louvin et Daniel Moyne, Mes Christophe Ayela et Céline Bekerman, après la révélation par Le Monde du dépôt d’une plainte, le 8 janvier, par le neveu de M. Louvin visant son oncle et son mari pour « viols sur mineur de moins de 15 ans par ascendant », « complicité de viols sur mineur de moins de 15 ans par ascendant » et « corruption de mineurs ». Dans un communiqué publié le 25 janvier, les producteurs ont dénoncé des « calomnies » et des « accusations mensongères », sur fond d’« ignoble chantage » à l’argent.

Mais Olivier A., aujourd’hui âgé de 48 ans, n’est désormais plus le seul à avoir saisi la justice.

Outre le neveu, quatre autres hommes ont déposé des plaintes – que Le Monde a consultées – par le biais du même avocat, Me Pierre Debuisson, fin janvier et début février, auprès du procureur de Paris, dénonçant des agressions sexuelles et des viols et mettant en cause le couple Louvin-Moyne.

Les différents témoignages et éléments recueillis par Le Monde dessinent un système au schéma répétitif, ayant concerné plusieurs jeunes garçons dont certains ont accepté de témoigner.

« Même scénario de prédation »

Si les faits dénoncés sont prescrits, « cette accumulation de plaintes et la libération de la parole de ces victimes, trop longtemps muselée, fissure une omerta jusqu’à présent très solide, et leurs récits révèlent un même scénario de prédation du couple Louvin-Moyne », estime MPierre Debuisson.

Longtemps personnage phare de la télévision française, producteur d’émissions à succès comme « Sacrée soirée », « Ciel mon mardi ! » ou « Sans aucun doute », chevalier de l’ordre national de la Légion d’honneur depuis 2003, Gérard Louvin, et son compagnon, Daniel Moyne, tous deux âgés de 74 ans, se seraient servis, selon les témoignages recueillis, de leur réussite professionnelle pour abuser de leur position dominante.

Des récits totalement démentis par les avocats des deux producteurs, qui déplorent une « cabale ».

Gérard Louvin dénonce auprès du Monde des « ragots tout aussi hallucinants que malveillants » et se « demande si nous ne sommes pas en train de faire le procès de l’homosexualité ».

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