Dieppe | Amazon jugé pour avoir vendu des poupées sexuelles à l’effigie d’enfants

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Amazon commercialisait des poupées sexuelles représentant des enfants, vantant leur réalisme.
Illustration - PIXABAY
En août 2020, suite à plusieurs alertes lancées par des associations, Amazon retirait de son site les poupées sexuelles pour pédos. Ce lundi 9 mai, le géant de l’e-commerce comparaîtra au tribunal judiciaire de Dieppe dans le cadre d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité.

Voir notre article de 2020 sur le sujet, qui nous avait couté un blocage du site internet pendant quelques jours pour diffusion d’images pédopornos (les voies de la justice Française sont impénétrables, pendant ce temps, Amazon n’était bien sûr pas bloqué alors que les photos proviennent de leur site) : Amazon | Vente de poupées sexuelles représentant des enfants, pour pratique Sadomasochiste

En août 2020, suite à plusieurs alertes lancées par des associations, Amazon retirait de son site des poupées sexuelles à l’effigie d’enfants.

Ce lundi 9 mai, le géant de l’e-commerce comparaîtra au tribunal judiciaire de Dieppe dans le cadre d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité.

L’affaire avait scandalisé les associations de protection des mineurs.

À l’été 2020, Amazon avait été pointé du doigt pour avoir commercialisé sur son site internet des poupées sexuelles à l’effigie d’enfants.

À l’époque, le secrétaire d’État chargé de l’enfance et des familles, Adrien Taquet, avait réagi, demandant au géant du web de retirer ces objets de la vente.

Amazon reconnaît sa culpabilité

Des plaintes avaient malgré tout été déposées et une enquête ouverte contre Amazon, notamment pour “exploitation d’images à caractère pédopornographique et diffusion d’images pornographiques susceptibles d’être vues ou perçues par des mineurs“.

Ce lundi 9 mai, Amazon comparaîtra devant le tribunal judiciaire de Dieppe, “dans le cadre de la comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC)”, indique l’association “La Voix des enfants”, qui s’est portée partie civile.

“Ces images et ces ventes ne peuvent qu’entraîner des passages à l’acte.

Aussi, La Voix de l’enfant déplore l’usage de cette procédure de CRPC dans la mesure où elle ne prévoit pas de débat public, a regretté l’association.

Compte tenu de la gravité des faits, elle considère qu’un débat public d’intérêt général est essentiel afin de débattre sur le fond et lutter efficacement contre les violences sexuelles commises à l’encontre des enfants.”

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