Coutances | Un jeune Manchois de 20 ans condamné à 2 ans de prison avec sursis

oui

Pédocriminel En liberté

Coupable de création et diffusion de photos et vidéos à caractère sexuel
Il avait intégré les visages de treize jeunes filles et femmes dans ses montages.

Jugé en comparution immédiate ce mercredi à Coutances, le jeune homme interpellé après la découverte de montages à caractère pédopornographique en mars dernier a finalement été condamné à deux ans de prisons avec sursis.

Un peu plus tôt, le procureur de la République de Coutances avait requis à son encontre trois ans de prison dont deux avec sursis et la possibilité de réaliser l’année restante sous bracelet électronique.

Cet homme de 20 ans résidant à Avranches avait utilisé les photos des visages de 13 jeunes manchoises âgées de 12 à 20 ans, récupérées sur les réseaux sociaux pour les intégrer à l’aide de l’intelligence artificielle, dans des scènes à caractère sexuel diffusées ensuite sur le réseau instagram.

Une affaire qui avait provoqué une vive émotion dans le secteur de Saint-Hilaire du Harcouët en mars dernier à la découverte de ces montages, alors que plusieurs victimes étaient scolarisées au sein du collège Immaculée Conception, au sein de la commune.

Un rappel à la loi pour chantage en 2022

Lors des perquisitions au domicile du suspect, les enquêteurs étaient tombés sur des dossiers répertoriant des photos à caractère sexuel et classées en fonction de l’âge des jeunes filles y figurant.

Lors de l’audience, l’experte psychiatre qui a examiné le prévenu a décrit un individu “qui cherche à combler un manque d’amour, impulsif, qui se sent rejeté au moindre refus”. 

A la barre, le jeune homme élevé en famille d’accueil puis par sa grand-mère pleure lorsqu’il évoque l’abandon de ses parents.

Déjà en 2022, ce jeune homme avait écopé d’un rappel à la loi pour avoir fait chanter des jeunes femmes afin d’obtenir des photos et vidéos dénudées.

Cette fois, en plus de sa condamnation à de la prison avec sursis, le jeune homme devra verser 1000 euros pour préjudice moral à 12 de ses victimes, et 1500 euros à la dernière.

Il a par ailleurs interdiction d’entrer en contact avec elles et fait l’objet d’une obligation de soin.

 

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