Courbevoie | “Vacances Animation Loisirs”, non dénonciation de viol et agressions sexuelles sur 15 enfants

Mise à jour de l’article du 20/12/2017

Les faits ont eu lieu entre 2011 et 2015 sur des garçons âgés de 3 à 10 ans, lors de baby-sittings et dans 3 écoles

Un animateur de loisirs de la ville de Courbevoie Hauts-de-Seine a été renvoyé devant les assises pour le viol de deux enfants et des agressions sexuelles sur 13 autres, a-t-on appris jeudi de sources judiciaires.

Le jeune homme, aujourd’hui âgé de 28 ans, était animateur pour le VAL, structure de « vacances, animation et loisirs » de la commune. Il avait été mis en examen et écroué en octobre 2015 après que des parents eurent dénoncé à la police une agression sexuelle à l’encontre de leur enfant.

Des faits entre 2011 et 2015

Les faits reprochés ont eu lieu entre 2011 et 2015 et concernent des garçons âgés de 3 à 10 ans, dont deux lors de baby-sittings, avant que l’accusé ne devienne animateur, puis les autres dans 3 écoles où il travaillait sur le temps périscolaire. L’homme a reconnu une partie des faits.

Il a été renvoyé le 15 décembre devant la cour d’assises des Hauts-de-Seine, a indiqué à l’AFP le parquet de Nanterre, à une date non encore fixée.

Il doit être jugé pour viols, agressions sexuelles et corruption de mineur de moins de 15 ans, ainsi que pour détention d’images à caractère pédopornographique, a précisé à l’AFP l’avocate des familles parties civiles, Me Marie Grimaud.

Sollicité par l’AFP, le conseil de l’animateur n’a pas souhaité faire de commentaire.

Enquête préliminaire pour non-dénonciation à l’autorité judiciaire

Parallèlement, une enquête préliminaire a été ouverte contre X le 26 octobre 2017 pour non-dénonciation à l’autorité judiciaire d’agressions sexuelles sur mineur de moins de 15 ans, a indiqué le parquet de Nanterre.

Lors de l’enquête, il est apparu que certains faits avaient été signalés à l’employeur de l’animateur en décembre 2012, puis en août 2013, faits dont la justice n’avait pas eu connaissance à l’époque.

L’animateur avait été temporairement suspendu de ses fonctions en septembre 2013 et une enquête administrative avait été menée par les services du département.

Au terme de cette enquête, ces services n’avaient pas prononcé de sanction administrative et l’animateur avait repris le travail avec un « suivi administratif » de 6 mois.

L’avocat du VAL, partie civile dans l’instruction concernant l’animateur, Me Marc Borten, a estimé auprès de l’AFP que cette seconde enquête était un:

« démarche tout à fait naturelle et cohérente de la part du parquet dans le prolongement de la procédure d’information judiciaire ».

Source: 20minutes

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