Chaville | Il menaçait de mort sa femme pour voir sa fille de 7 ans

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Pédocriminel En liberté

Menaces de mort et insultes adressées à son ex-concubine
Un père de 39 ans a menacé de mort la mère de sa fille de 7 ans. Selon lui, elle l’empêchait de voir son enfant. L’homme a déjà été incarcéré pour une agression sexuelle sur une mineure de moins de 15 ans.

« Tu vas finir dans un coffre de voiture »,

a entre autres menacé le prévenu via des messages sur Snapchat.

Son ex-concubine ne lui donnait pas de nouvelles de sa fille et selon lui, l’empêchait de la voir.

Ce Marocain de 39 ans, résidant dans un foyer à Chaville (Hauts-de-Seine) était jugé par le tribunal de Nanterre mercredi 16 juin 2021.

Les menaces de mort et insultes envoyées via Snapchat remontent du 23 janvier 2021 et ont continué jusqu’au 12 juin, entrecoupés de messages d’amour et de photos.

« C’est des conneries, des trucs que j’ai vus dans les films, je ne ferais pas ça ! »

Le 13 juin, le prévenu la bloque mais elle revient avec un autre numéro et lui dit qu’elle l’aime.

« Mais mes enfants ne veulent pas que je te voie »,

lui explique-t-elle.

Relation compliquée avec la mère

La mère de sa fille âgée de 7 ans vit à des kilomètres de là : à Saint-Quentin dans l’Aisne, avec ses 5 enfants en tout et un nouvel homme dans sa vie.

Pourtant, cela ne l’a pas empêchée de rendre visite une fois par mois à son ex-compagnon pendant 5 de ses 7 années d’incarcération à Nanterre, afin qu’il crée du lien avec sa fille.

Il était incarcéré pour une agression sexuelle sur une mineure de moins de 15 ans.

En 2019, le trentenaire sort de prison et se rend immédiatement chez son ex-compagne. Depuis 2 ans, il la fréquente régulièrement quand son conjoint est absent.

« Les autres enfants ne comprenaient pas »,

admet le prévenu qui souhaite mettre fin à cette relation atypique.

« Voir ma fille »

« Aujourd’hui, j’espère trouver une solution avec la juge aux affaires familiales pour voir ma fille »,

espère le père.

Il a aussi une plus grande fille de 14 ans dont il est moins proche. Son avocate insiste sur « le sens de la vie de Monsieur » auquel son enfant participe.

Hormis l’agression sexuelle qui l’a mené 7 ans en prison, l’homme a déjà exercé des violences et des menaces de mort sur ses précédentes compagnes entre 2002 et 2015, en plus de quelques conduites en état alcoolique.

Un an de sursis

Le procureur de la République qui « a du mal à saisir la relation » liant les 2 parents requiert 6 mois d’emprisonnement à l’encontre du prévenu avec un possible aménagement de peine.

L’homme est finalement condamné à un an de prison avec sursis.

La présidente lui donne un conseil : il pourra sans doute voir sa fille dans un lieu médiatisé puis demander plus de droits auprès de la juge des affaires familiales quand il aura une meilleure situation.

Actuellement au RSA et suivi par l’Arapej (Association réflexion action prison et justice), il va terminer une formation pour devenir technicien en logistique d’entreposage.

 

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