Châteauroux | Correctionnalisation de viol sur mineure

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Pédocriminel En liberté

Le pédocriminel a reconnu « avoir fait une grosse bêtise » !
ombre menaçante d'un agresseur devant une enfant prostrée
La jeune fille était endormie et sous l’emprise de la drogue lorsque le pédocriminel a abusé d’elle. Il écope de dix mois d’emprisonnement avec un sursis probatoire de deux ans !

En août 2019, un trentenaire avait eu une relation avec une adolescente de 14 ans, alors sous l’emprise du cannabis. Il a été condamné.

Lors d’une fugue du foyer Blanche-de-Fontarce, à Châteauroux – en août 2019 – une jeune fille de 14 ans avait expliqué avoir rejoint un ami de 33 ans, domicilié rue de La Rochette.

La soirée s’était passée et, vers 2 h, le trentenaire proposait à l’adolescente d’aller acheter de la résine de cannabis dans le quartier Saint-Jean.

Ils en revenaient, fumaient, puis s’endormaient.

Le président Philippe Vignon soulève :

« Le problème, c’est que lorsqu’elle se réveille, la jeune fille est nue et l’homme à ses côtés ».

Quelques jours plus tard, celle-ci allait se confier à ses éducateurs qui avertiront le parquet.

L’homme qui était prévenu, mercredi 3 mars, n’a pas cru bon d’assister à son procès.

Préalablement, lors de l’enquête, il avait expliqué que cette relation « était juste une envie » et ne pas avoir pu se convaincre de l’arrêter.

Du côté de la partie civile, Me Brice Tayon pour l’Udaf a rappelé que la jeune victime était « en grande souffrance » et qu’elle était particulièrement « vulnérable ». L’avocat a par ailleurs insisté sur la différence d’âges des deux protagonistes.

Propos allant dans le même sens pour Agnès Auboin, procureur de la République qui indique que, durant l’enquête, l’homme :

« A reconnu des attouchements, alors que la jeune fille était sous l’emprise du cannabis ».

Puis, selon ses propos, il a reconnu :

« Avoir fait une grosse bêtise ».

Au terme de ces échanges, le trentenaire – déjà condamné pour des usages de stupéfiants et escroqueries – a écopé de dix mois d’emprisonnement avec un sursis probatoire de deux ans, au versement de 1.000 € au titre des dommages et intérêts et son nom sera inscrit sur le fichier des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes (Fijais).

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