Canada | Une mère utilise son bébé de trois ans comme objet sexuel avec son amant
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 22/04/2017
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Abus sexuels sur un bébé: Le père «dégouté»
Le père espère une peine sévère contre son ex
Une mère qui a utilisé son bébé de trois ans comme objet sexuel avec son amant mérite une peine de prison sévère, estime le père de l’enfant, qui s’est dit dégoûté par son ex-conjointe.
«Dire qu’elle manquait le travail pour amener son amant pédophile à la maison. C’est ignoble», a affirmé le père de la victime vendredi au palais de justice de Montréal.
Le témoin, qui ne peut être nommé afin de protéger l’identité du petit, se rappelle encore le moment où il a appris que son enfant avait été agressé sexuellement de 2013 à 2014, et que l’amant de son ex-conjointe avait aussi filmé les agressions.
«C’est un sentiment d’impuissance intolérable. J’ai pleuré, j’ai crié, je n’ai pas dormi pendant toute une fin de semaine, a-t-il raconté. Je suis dégoûté au plus haut point. Il n’y a rien de pire que je puisse imaginer.»
Assis dans la salle, la mère indigne de 41 ans et son amant ont écouté ces paroles en gardant la tête basse, sans dire un mot, même quand le père s’est adressé directement à eux.
«À toi, la supposée maman, tu as échoué, a-t-il dit. Et toi, l’amant, tu me répugnes, il n’y a pas d’autre place pour toi que la prison.»
Il espère d’ailleurs que la sentence soit exemplaire, a-t-il dit à la juge Myriam Lachance de la Cour du Québec.
Attrapé sur le web
La mère et l’amant avaient plaidé coupables, en janvier, d’agression sexuelle ainsi que de production et de possession de pornographie juvénile.
L’enquête policière avait d’ailleurs débuté lorsque Microsoft avait signalé aux autorités qu’un internaute canadien avait téléchargé de la pornographie juvénile. Lors de l’enquête, les policiers avaient trouvé un message texte de l’amant à sa conjointe qui laissait peu de place à l’interprétation.
«On est tous les deux déviants pédos, avait-il écrit. Hehehe ce qui est cool si on partage les mêmes folies.»
La femme avait répondu qu’elle «aimait ça». Après son arrestation, elle avait tout avoué aux enquêteurs.
Les plaidoiries sur leur peine auront lieu le 21 avril. La juge a précisé qu’il faudrait toute une journée.
Source: Journal de Montréal
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