Canada | Un professeur admet avoir eu des contacts sexuels avec un ado
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 24/08/2017
- 00:00
Catégories :
Mots clés :
Un enseignant à la retraite de l’Externat Saint-Jean-Eudes a reconnu avoir eu de multiples contacts sexuels avec un adolescent de 15 ans au cours des dernières années.
En décembre 2015, Alain Lapointe, 66 ans, revenait d’un voyage à Cuba lorsqu’il a été intercepté par les douanes canadiennes, puis fouillé à l’aéroport Pierre-Elliot Trudeau, à Montréal.
Dans ses bagages, les douaniers ont trouvé une caméra numérique qui contenait des images perturbantes où l’on voyait des ébats sexuels se dérouler entre lui, une poupée gonflable et sa jeune victime.
Mis à l’arrêt, Lapointe, qui a œuvré à l’école charlebourgeoise pendant près de trente ans, a alors été rencontré par les policiers de la ville de Québec.
«Il a ainsi confirmé qu’il avait des relations avec la victime, et ce, depuis deux ans. Au début, il s’agissait de toucher aux parties génitales et aux fesses, puis il y a eu des fellations de faites au jeune homme», a mentionné à la Cour la procureure aux poursuites criminelles et pénales, Me Mélanie Dufour.
Lapointe a aussi admis avoir demandé à sa jeune victime de le pénétrer à quelques reprises.
«Les gestes sexuels étaient filmés par l’accusé et certaines photos ont également été prises», a précisé Me Lapointe, d’où les accusations de possession et production de pornographie juvénile portées contre Lapointe.
À la suite de la médiatisation de ce dossier, deux autres victimes de Lapointe ont communiqué avec le service de police, mentionnant avoir été la cible des attouchements de l’homme à la fin des années 60 et au milieu des années 70.
L’une des victimes avait neuf ou dix ans au moment des attouchements qui se sont produits lors d’une sortie de camping du Club des quatre H de la paroisse de Saint-Esprit.
L’autre jeune victime a également connu Lapointe alors que ce dernier agissait à titre de responsable dans un camp d’été à Stoneham.
Dans son cas, les gestes ont été posés une nuit alors que la victime avait dix ans.
L’avocat de la défense, Me Julien Grégoire a demandé la confection d’un rapport présentenciel pour Lapointe, qui est toujours en liberté, tout en précisant que depuis six mois, son client était suivi par un sexologue.
Il reviendra devant le tribunal à la fin du mois d’octobre.
Source : tvanouvelles.ca
Source(s):