Cambrai | Huit mois avec sursis pour l’agression sexuelle du petit-fils de sa compagne
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 30/10/2017
- 00:00
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- Nord, 59 | Nord , Abus Sexuel sur Mineur, Condamnation, Contrôle Judiciaire, Décision de Justice, Europe, Exhibition Sexuelle, FIJAISV, France, Hauts-de-France, Inceste, Indemnisation Financière, Jugement, Obligation de Soins, Pédocriminalité, Pédopornographie, Prison avec Sursis, Tribunal Correctionnel
J.N., 66 ans, était jugé pour détention d’image d’un mineur à caractère pornographique et atteinte sexuelle. Il a été condamné à huit mois de prison avec sursis.
Entre le 19 et le 22 mai de cette année, J.N. se trouve chez sa compagne à Cambrai.
Le petit-fils de celle-ci, que nous appellerons Dimitri afin de préserver son anonymat, âgé de 15 ans, a rejoint le couple.
J.N. profite de l’absence momentanée de sa conjointe pour photographier Dimitri sous la douche à son insu avec son téléphone portable.
Le 4 juin suivant, il s’approche du mineur assis dans un canapé, ouvre son pantalon et agite ses parties intimes.
À la barre du tribunal correctionnel, le mis en cause livre ses explications :
« Je suis entré dans le séjour, j’ai vu qu’il se masturbait, je lui ai demandé s’il voulait un coup de main…
Je lui ai enlevé un bouton, je l’ai masturbé 3 ou 4 fois… ça a duré 15 secondes…
J’sais pas ce qui m’a pris de faire une telle connerie à mon âge ».
Me Cathy Beauchart, représentant les parties civiles, indique que le « papy tactile » s’est également montré inconvenant avec la sœur de la victime, lui mettant les mains dans le dos pour la réveiller ou lui proposant des rendez-vous par textos.
Quant à Dimitri, il a confié à sa mère qu’il ne s’était pas masturbé lorsqu’il était dans le séjour.
Pour le parquet, le comportement du prévenu est intrusif et déplacé, il requiert huit mois d’emprisonnement assortis du sursis et mise à l’épreuve pendant deux ans, l’obligation de soins, l’interdiction d’entrer en contact avec la victime plus l’inscription au fichier des délinquants sexuels.
En défense, Me Éric Villain assure que J.N. n’était animé par aucune perversité ni l’intention de nuire, il souhaite écarter l’inscription au fichier.
Mais, au final, le tribunal suit les réquisitions du parquet.
De plus, J.N., qui n’avait jusque-là jamais été condamné, devra verser 1 450 € de dommages et intérêts.
Source : La Voix Du Nord
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