Calais | Exhibition devant des collèges et agressions sexuelles par un récidiviste.

 

Mercredi matin, un homme a été interpellé pour des faits d’agression sexuelle et d’exhibition, après un nombre important de plaintes déposées la semaine dernière.

Il doit être présenté à la justice ce vendredi matin.

C’est dans le cadre d’une enquête menée au long cours que ce Calaisien de 26 ans a été interpellé mercredi vers 8 h, dans sa voiture, boulevard La-Fayette.

« Nous avions son signalement et le signalement de sa voiture, explique le commissaire-adjoint Étienne Churet. Nous avons contrôlé tous les véhicules concernés, avec un maillage de plus en plus serré de la circonscription. Un dispositif conséquent de policiers en civil et en tenue a été mis en place.  »

Des policiers surveillaient également tous les collèges de Calais depuis quelque temps.

Car ce Calaisien a été interpellé pour des faits qui se sont déroulés devant plusieurs collèges de la ville.

De nombreuses plaintes pour attouchement ou exhibition sexuelle ont été déposées au commissariat de Calais fin 2016 et en ce début d’année.

«  Nous avons fait un rapprochement entre les modes opératoires. »

Il a également été confondu par des photos.

Son interpellation mercredi s’explique aussi par la recrudescence de plaintes la semaine dernière.

Les victimes sont majoritairement des adolescentes d’une quinzaine d’années.

Il sévissait notamment «  autour de l’avenue Saint-Éxupéry  ».

Des faits similaires en 2006

Cet homme a déjà fait l’objet d’une procédure judiciaire, en 2006, alors qu’il était mineur, pour des faits d’exhibition sexuelle.

«  Depuis, il était plutôt connu pour des faits de vol  », poursuit le commissaire-adjoint.

La garde à vue du mis en cause a été prolongée.

Ce vendredi matin, il doit être «  présenté à un juge d’instruction  », précise le procureur de Boulogne-sur-Mer Pascal Marconville.

Le parquet établira ensuite un lien ou non entre les différentes plaintes.

D’après Étienne Churet, «  il pourrait être placé en détention provisoire  », une expertise psychologique étant envisagée.

Des expertises seront également menées auprès des victimes.

Source : La Voix du Nord

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