Bubry | Un septuagénaire condamné pour deux agressions sexuelles
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
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- 02/11/2025
- 10:09
Le 6 juillet 2025, vers 15 h, une mère de famille appelle les gendarmes.
Elle leur rapporte que sa fille de 5 ans jouait dans le jardin clos quand un homme s’est approché du portail.
Il a demandé avec beaucoup d’insistance à la fillette d’ouvrir le portail, ce qu’elle a refusé de faire, mais aussi de lever sa robe et de baisser sa culotte, et, selon la petite fille, il l’a touchée.
La mère, qui repassait le linge dans la maison, s’est inquiétée de ne plus entendre sa fille, elle a alors surpris la scène, vu l’homme tenir la robe de son enfant, elle lui ordonne de partir.
Le visiophone a enregistré les paroles du retraité.
Une autre agression en 2024
Le lendemain, une jeune fille se présente à la gendarmerie, elle a vu circuler la photo du septuagénaire.
Elle a reconnu l’homme qui l’a agressée dans un stade de football de Bubry, en octobre 2024.
Ce jour-là, explique-t-elle, il l’a rejointe, l’a serrée dans ses bras avant de lui caresser l’épaule et de lui passer la main longuement sur la cuisse.
À la barre du tribunal de Lorient, où il était jugé en comparution immédiate, l’homme louvoie, hésite, se contredit.
Il assure qu’il n’a pas touché la petite fille, alors qu’il a reconnu, devant l’expert psychiatre, lui avoir touché les cuisses.
Mis face à ses contradictions, il concède devant le tribunal :
“Je les ai peut-être touchées un peu mais pas beaucoup.”
Et de compléter :
“J’avais peut-être bu un peu trop .”
L’homme avait, en effet, près d’un gramme d’alcool dans le sang, ce 6 juillet 2025, vers 18 h.
Quant à son comportement envers l’adolescente, il assure :
“C’est elle qui m’a fait la bise, je n’ai fait que lui poser la main sur le genou.”
Sous contrôle judiciaire et éloigné de Bubry depuis le mois de juillet, il soutient :
“J’ai tout respecté ce qu’on m’a dit” , alors même que la représentante du parquet rappelle qu’il y est allé chercher sa voiture.
Selon elle, au vu de son comportement à l’audience, il est dangereux pour les enfants .
Outre sa condamnation à un suivi socio judiciaire, elle a demandé qu’il lui soit fait interdiction de paraître à Bubry et d’approcher des enceintes sportives, des écoles et des parcs, ainsi que d’entrer en contact avec les victimes et d’approcher de leur domicile.
Le tribunal l’a condamné à un an de prison ferme.
Aucun aménagement n’a été décidé d’emblée.
Un suivi socio judiciaire a été ordonné pendant cinq ans avec injonction de soins.
Les interdictions requises ont été reprises.
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