Bourges | Un beau-père jugé pour viols incestueux sur une petite fille de 6 ans
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
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- 08/09/2021
- 11:30
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Le parquet général a demandé, ce mardi 7 septembre, devant la chambre de l’instruction, la prolongation exceptionnelle de la détention provisoire d’un quadragénaire soupçonné de viol incestueux sur une petite fille de 6 ans du 1er juillet 2018 au 3 août 2019.
Le suspect avait été mis en examen et placé en détention provisoire en octobre 2019 (*).
Il doit comparaître devant la cour criminelle du Cher les 6 et 7 décembre prochains.
En attendant, le parquet a demandé la prolongation de sa détention provisoire, « afin d’éviter la réitération des faits », mais aussi pour « s’assurer de sa représentation » lors de son procès et « éviter les risques de pression ».
L’avocat du quadragénaire incarcéré à la prison de Bourges, Me Fourcade (en remplacement de Me Fleurier pour cette audience), a quant à lui, plaidé pour un « placement sous contrôle judiciaire strict », expliquant que les risques énoncés par le parquet général lui paraissaient « limités ».
Il a, aussi, évoqué des « contradictions notoires » dans le dossier et a rappelé que « les faits sont contestés » par le suspect, compagnon de la mère de la victime.
La chambre de l’instruction rendra son délibéré ce jeudi 9 septembre.
Le mis en examen garde le silence durant l’audience
Au cours de l’audience, le mis en examen, un habitant du nord-ouest du Cher, a souhaité garder le silence.
Au cours de l’enquête et des diverses auditions, la petite victime a, quant à elle, évoqué des actes de pénétrations digitales, « tout le temps », qui auraient eu lieu « dans les chambres de la maison », « à l’étage », comme l’a indiqué le président de la chambre de l’instruction à la lecture du dossier.
Le quadragénaire a toujours nié les faits.
*Le mis en examen ne peut être maintenu en détention provisoire au-delà de deux ans lorsque la peine encourue est inférieure à vingt ans. A titre exceptionnel, lorsque les investigations doivent être poursuivies et que la libération de la personne mise en examen causerait, pour la sécurité des personnes et des biens, un risque d’une particulière gravité, la chambre de l’instruction peut prolonger ces délais pour une durée de quatre mois supplémentaires, renouvelable une fois.
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