Bort-les-Orgues | Roger Surin dirigeait une secte sexuelle ou des viols étaient commis

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Quatre personnes interpellées dans une affaire de viols sur fond de secte
Quatre personnes ont été interpellées mardi matin au cours d’une vaste opération menée par la gendarmerie à Bort-les-Orgues. Il s’agit des membres d’une secte conduite par le gourou Roger Surin. Elles sont soupçonnées de plusieurs agressions sexuelles et viols sur mineur de moins de 15 ans.

Actualisation du 28 octobre 2021 :

La vaste pièce est éclairée par les flammes du feu de cheminée et quelques bougies qui font briller une vieille épée et un étrange crucifix en fer forgé… Roger Surin, vêtu d’une tunique lui donnant un air vaguement clérical, a formé le cercle avec une demi-douzaine d’adeptes. Tous se tiennent par la main.

À l’appel de son nom, une jeune femme se détache de la pénombre et se glisse au milieu d’eux. Elle est entièrement nue, à l’exception d’un collier de chien et une laisse qu’elle tend humblement au « maître ». Puis elle se met à quatre pattes devant lui.

Je me soumets, dit-elle.

Roger Surin, longs cheveux et barbe blanche, les yeux dissimulés par des lunettes aux verres teintés, esquisse une sorte de bénédiction de la main.

Sois dorénavant dans un désir permanent ! dit-il d’une voix théâtrale à la nouvelle disciple de l’« École de la connaissance ».

Dans l’assistance, une adolescente de 14 ans, Jennifer*, croit halluciner. Elle se demande ce qu’elle fiche là, au milieu de ces adultes illuminés, dans un décor moyenâgeux de carton-pâte… Pour le peu qu’elle en a vu jusque-là, la « soumission » de ces femmes consiste surtout à préparer les repas, faire la vaisselle et servir au « maître » ses whiskies.

Elle est trop jeune pour deviner que cette soumission cache d’autres choses, nettement plus sordides, mais elle ne va pas tarder, hélas, à l’apprendre.

L’histoire a commencé quelques mois plus tôt, en 2016, à Metz.

Élodie*, la mère de Jennifer, une enseignante d’une petite quarantaine d’années, traverse une période difficile. Elle est en train de divorcer et l’une de ses trois filles souffre de dyslexie sévère… Comment la guérir ?

C’est en surfant sur un site Internet de médecines parallèles qu’Élodie découvre le dénommé Roger Surin, qui organise – à l’en croire – des stages « d’éveil de la conscience » dans la charmante petite ville de Bort-les-Orgues, en Corrèze. Ce n’est pas ce que la mère de famille cherche. Mais Surin, qu’elle contacte, lui propose néanmoins de l’aider.

Selon lui, dans la vie, tout est affaire de volonté et de méditation. Il lui suggère de venir faire un stage chez lui. Elle en revient transformée, pour ne pas dire envoûtée.

C’est un homme merveilleux, il va m’aider à créer une association d’aide aux dyslexiques, annonce-t-elle à Jennifer, sa fille aînée.

En fait, quand on prend la peine de regarder les vidéos que Roger Surin poste à l’époque sur le Web, il n’y a pas de quoi s’enthousiasmer. Le personnage, un Belge de 68 ans, se présente comme une sorte de vieux sage qui aurait été formé par un « maître sorcier ».

Marié quatre fois, père de six enfants, il dit avoir passé des années à chercher la recette de l’épanouissement personnel, qui permet d’acquérir à la fois le bonheur et le succès. Et, selon lui, il aurait trouvé l’équation miracle, qui s’écrit ainsi :

« Sexualité + spiritualité = argent + réussite ».

Roger Surin, qui se fait aussi appeler Alexandre Surin, a développé ses théories dans un livre confidentiel intitulé La Sexualité sacrée ou l’art du libertinage mystique : le véritable pouvoir caché de la femme. C’est la bible de son « École de la connaissance ».

Les stagiaires, qui viennent passer un week-end, une semaine ou parfois plus auprès de lui, sont invités à y puiser la force de réaliser leurs désirs. Vaste programme.

Élodie, décidément, est conquise. À la veille de la rentrée scolaire de 2016, elle démissionne de l’Éducation nationale et part vivre en Corrèze avec ses filles. Elle ne s’installe pas à Bort-les-Orgues mais dans une petite maison que Roger Surin possède à Saint-Sylvain, à une centaine de kilomètres de là. Une bonne affaire pour le gourou, puisqu’il cède à Élodie, en échange d’une somme rondelette, le quart de la propriété, tout en gardant le reste pour lui.

Jennifer, qui se retrouve inscrite dans un collège des environs, n’est pas souvent à la maison. Quand elle rentre le soir, elle trouve souvent Surin, cigare aux lèvres, en grande conversation avec sa mère. L’adolescente ne comprend pas bien ce qu’ils se disent, mais elle remarque qu’il est de moins en moins question de dyslexie et de plus en plus de sexualité…

En fait, le « vieux sage » est en train de tisser sa toile autour d’Élodie, de la placer sous son emprise. Cède-t-elle à ses avances ? C’est probable, puisqu’elle confiera à sa fille qu’il veut lui faire un enfant. Mais, sur ce point, l’ex enseignante refuse, invoquant la différence d’âge.

Par la suite, elle deviendra la compagne de Frédéric, le fils aîné – et héritier désigné – du gourou, qui travaille durant la semaine à Garches, près de Paris, où il possède un cabinet de psychologie.

Élodie et sa fille vont passer tous leurs week-ends dans la maison de Bort-les-Orgues, une grande bâtisse qui comporte dix chambres, un bureau et une bibliothèque pleine de vieux ouvrages spirituels étranges… Jennifer fait ainsi la connaissance des fidèles de l’« École de la connaissance ».

Outre Roger, le maître des lieux, il y a Inès, sa dernière épouse en date – elle lui a donné une petite fille –, son fils Frédéric et Myra, la plus fidèle disciple, une jolie brune aux cheveux longs, toute dévouée à la cause. C’est l’équipe qui anime les stages, auxquels participent chaque semaine des hommes et des femmes venus de toute la France et même de l’étranger.

Les séances commencent toujours par le même cérémonial.

Les stagiaires se réunissent dans le grand salon aux murs de pierre, avec sa cheminée gothique où flambent de grosses bûches. Les rideaux sont tirés, les bougies allumées. Roger fait brûler de l’encens, puis, la voix grave, le regard masqué par ses verres teintés, il se lance dans des séries d’incantations destinées à hypnotiser son auditoire… Jennifer, du haut de ses 14 ans, juge tout cela ridicule.

« C’était comme dans un mauvais film », dira-t-elle.

Mais, ce qui la surprend le plus, c’est l’attitude de certains participants, qui semblent réellement en transe. Le sont-ils ou jouent-ils la comédie ? Elle n’aura jamais la réponse.

Le maître dispense ensuite son enseignement – un charabia pseudo-philosophique –, puis il s’attarde sur sa fameuse équation, selon laquelle spiritualité et sexualité ne sont qu’une seule et même chose… S’il y a des « travaux pratiques » le soir, Jennifer en ignore tout.

Dès la fin de l’après-midi, sa mère la raccompagne à Saint-Sylvain avant de retourner, seule, à Bort-les-Orgues. Cependant, à en juger par certaines vidéos retrouvées sur Internet, il est clair que certaines séances de transe collective se terminent par de véritables orgies. Pire que ça, ces femmes « soumises à une force supérieure » subissent un véritable dressage sexuel, elles doivent s’offrir au gourou dès qu’il le souhaite, sont contraintes d’avoir des rapports attachés, devant le reste des disciples.

L’humiliation sexuelle fait partie de leur « apprentissage ». Elles sont même photographiées et filmées pendant qu’on profite d’elles.

L’adolescente garde en mémoire quelques scènes étranges qui l’ont frappée. Comme ce jour où Roger Surin, vêtu d’une tenue de samouraï, les réunit tous dans le jardin pour décapiter d’un coup de sabre le coq de la basse-cour ! Ou cette autre fois où il demande aux stagiaires de se mettre nus dans la cour, avant de les arroser au jet d’eau pour les « purifier »… Jennifer est trop jeune pour s’en rendre compte, mais tous ces « jeux » tournent autour d’une unique obsession : le sexe.

Sent-elle les regards lubriques que le vieux barbu lui jette à la dérobée ? Elle n’est encore qu’une gamine, petite, brune, toute fine, mais le gourou la veut dans son lit, comme les autres.

La jeune fille, on s’en doute, a tout fait pour oublier, pour chasser de sa mémoire ces images odieuses. La première fois où c’est arrivé, elle s’était disputée avec sa mère et était restée dans la grande maison de Bort-les-Orgues. Ce soir-là, il n’y a avec elle que Roger et Myra. La voilà tranquille devant la télévision du salon… Roger, dans son fauteuil, se fait servir un whisky. Myra en profite pour donner également un verre de jus de fruit à Jennifer. Et à partir de là, pour l’adolescente, tout devient flou. A-t-elle été droguée ?

Elle se pose toujours la question. En une série de flashs, elle voit Roger la prendre par la main et l’entraîner dans une chambre. Puis elle se retrouve allongée sur un lit, déshabillée, écrasée par le poids du corps de l’homme sur le sien…

Un mauvais rêve sorti de son imagination ? Non. Le lendemain de ce viol, Roger envoie un bref texto à Élodie :

« Maintenant, grâce à moi, ta fille est devenue femme ».

Le crime est signé. Et l’ex-enseignante, sous la coupe du gourou, n’ose pas protester.

Il y aura un autre viol, au moins, dont Jennifer se souviendra avec certitude. Cette fois, elle est chez elle, avec sa mère, quand Surin vient leur rendre visite. Elle se réfugie dans sa chambre. Quelques minutes plus tard, l’homme ouvre la porte et l’entraîne de force sur le lit. Elle n’ose pas se défendre.

Élodie, travaillée par sa conscience, tentera par la suite, à plusieurs reprises, de protéger sa fille. Elle lui conseillera même, en 2019, d’aller porter plainte à la gendarmerie, mais Jennifer refuse. Elle a honte, elle ne veut pas évoquer ces agressions abjectes devant des inconnus.

Le temps passe et petit à petit et les liens entre Élodie et le gourou se disloquent. Le refus de la jeune femme d’avoir un enfant énerve Surin. Élodie finit par quitter la secte. mais, n’ayant pas les moyens d’aller vivre ailleurs, demeure dans la maison de Saint-Sylvain. Jennifer, qui a maintenant 17 ans, a passé les trois dernières années dans ce huis clos malsain. Très perturbée, elle garde son terrible secret. C’est sans elle que la machine judiciaire va se mettre en branle.

Aussi bizarre que cela puisse paraître, les habitants du bourg où Roger sévit depuis 2013 ne se sont jamais doutés de rien. Il est vrai que l’homme est prudent. À Bort-les-Orgues, il ne fréquente personne. Sa maison, entourée de hauts murs, n’attire pas l’œil, aucun panneau n’indique qu’elle héberge l’« École de la connaissance ». Les visiteurs, de plus, entrent et sortent par une porte sur l’arrière, à l’abri des regards… Mais, si certains stagiaires laissent des commentaires flatteurs sur Internet, d’autres en revanche rentrent chez eux furieux avec le sentiment très net d’avoir été escroqués.

Parmi ceux-ci, sept vont signaler, anonymement ou non, les pratiques de « l’école » à la Miviludes, l’organisme officiel chargé de lutter contre les dérives sectaires… Puis, en avril dernier, Jennifer se sent à son tour assez déterminée pour dénoncer son violeur. Accompagnée de sa mère, elle se rend à la gendarmerie et porte plainte contre Roger Surin Pour le gourou et ses complices, c’est le début de la fin.

Le mardi 12 octobre, à 7 heures du matin, quatre cars de gendarmerie s’avancent dans les rues encore endormies de Bort… Les habitants garderont longtemps le souvenir de ce qu’ils prennent sur le moment pour une opération antidrogue. Des dizaines de militaires encagoulés et armés font sauter le portail d’entrée de la vaste maison, qui est prise d’assaut.

Roger Surin, surpris au lit en compagnie de sa femme Inès, est plaqué au sol, menotté. Myra, la fidèle adepte, est arrêtée dans sa chambre, tandis que Frédéric Surin est coffré à son domicile de Garches. Tous les quatre sont placés en garde à vue puis mis en examen pour viols et complicité de viols notamment sur mineur commis sur fond d’organisation sectaire.

Le gourou est placé en détention provisoire tandis que ses comparses sont laissés libres sous contrôle judiciaire. Tous restent cependant présumés innocents.

Quelques jours après ce coup de filet spectaculaire, j’ai rencontré Jennifer. La jeune fille, désormais majeure, semble soulagée, comme si elle sortait d’un long cauchemar. Elle n’a pas de mots assez durs contre Roger Surin et ses complices. En revanche, elle se montre indulgente envers sa mère… Je lui demande si elle lui en veut de l’avoir mise en danger, de l’avoir laissée en contact intime avec le gourou.

D’une voix posée, Jennifer répond :

— Je suis partagée. D’un côté, je me dis que son rôle aurait été de me protéger. D’un autre côté, je pense qu’elle était dominée, soumise, complètement sous influence…

— En vous accompagnant à la gendarmerie comme elle l’a fait, elle savait qu’elle risquait elle-même des ennuis judiciaires… Pensez-vous qu’elle s’est en quelque sorte sacrifiée pour vous ?

— Oui. Elle connaissait le risque, et elle l’a assumé.

— Comment arrivez-vous à vivre aujourd’hui avec tous ces souvenirs en tête ?

— Il le faut bien. J’étudie, je travaille, j’ai un petit ami… Certains pensent que je devrais être suivie par un psy, mais je ne veux pas.

— Qu’attendez-vous du procès à venir ?

— Si d’autres femmes ont été victimes de Roger Surin, je souhaite qu’elles aient le courage de le dénoncer. Pour le moment, je me bats surtout pour mes jeunes sœurs, qui ont été placées en famille d’accueil. Je veux récupérer leur garde.

Après avoir quitté Jennifer, j’ai appris que trois autres victimes du gourou, deux femmes et un homme, se sont déjà fait connaître. L’enquête est loin d’être close.

 

Article du 16 octobre 2021 :

Une soixantaine de gendarmes corréziens ont été mobilisés pour mener une vaste opération d’interpellations dans une habitation de Bort-les-Orgues ce mardi matin. Quatre personnes ont été interpellées qui sont soupçonnées d’agressions sexuelles et viols, dont un sur une jeune mineure de moins de 15 ans. Les habitants de Bort-les-Orgues confient leur stupéfaction au lendemain de la mise en examen pour viols, agressions sexuelles, notamment sur mineur et complicité de quatre membres d’une organisation occulte, « L’École de la connaissance », logée en plein cœur de ville.  Si certains connaissaient Roger S. de vue, avaient au gré du hasard échangé quelques mots avec lui, personne n’imaginait à Bort-les-Orgues que cet homme de 73 ans comptait parmi les personnes interpellées mardi, lors d’une opération de gendarmerie conséquente en plein centre-ville (notre édition d’hier).

“Un dressage sexuel”

C’est d’ailleurs cette jeune fille, majeure aujourd’hui, qui a lancé l’affaire. Elle avait déposé plainte en avril dernier auprès de la gendarmerie d’Argentat pour un viol dont elle aurait été victime avant ses 15 ans. L’enquête confiée à la brigade de recherche de Limoges a mis au jour les agissement d’un secte installée à Bort-les-Orgues et à Saint-Sylvain depuis 2015 après avoir écumé plusieurs régions de France. Celle-ci est dirigée par un homme de 73 ans originaire de Belgique, se revendiquant chaman, druide, sorcier ou encore thérapeute. Il proposait des stages payants au cours desquels il imposait des exercices sexuels, humiliants, un “dressage sexuel” comme il disait, seul moyen selon lui d’atteindre l’élévation spirituelle.

Quatre victimes

L’enquête a permis de mettre en évidence au moins 4 victimes dont la jeune mineure, les autres étant majeures. Il s’agit de deux femmes et d’un homme. Les faits se sont déroulés entre août 2017 et août 2019. Mardi ont été interpellés, outre le gourou, son fils âgé de 51 ans, la concubine de ce dernier, de 41 ans, qui est d’ailleurs l’ancienne concubine du père. La quatrième personne est une adepte de 30 ans. Toutes les quatre ont été mises en examen ce jeudi par le parquet du pôle de l’instruction de Limoges. Trois ont été placées sous contrôle judiciaire. Le gourou lui devait être placé en détention provisoire.

Du quidam au mage vêtu d’une toge

Au lendemain de la mise en examen par un magistrat du pôle criminel de Limoges et au placement en détention provisoire de ce « gourou », suspecté de viols, notamment sur une mineure, les habitants de la petite cité nord-Corrézienne se disent abasourdis par cette affaire inédite. Situé non loin de la mairie, le bâtiment principal qui abritait « L’École de la connaissance » restait silencieux, une porte provisoire ayant remplacé celle enfoncée par la colonne d’intervention de la gendarmerie mardi aux premières heures de la journée. « On tombe des nues », confie-t-on à la boulangerie, à quelques mètres seulement du bâtiment où ont eu lieu les arrestations.

Désignant le responsable de cette organisation au fonctionnement sectaire, le voisinage évoque tantôt un supposé « retraité du bâtiment », tantôt « Monsieur Tout-le-monde » que rien ne distinguait dans la population locale. Pourtant, c’est bien ce même septuagénaire qu’une habitante du quartier a découvert sur l’un des supports Internet qu’il utilisait pour promouvoir son organisation occulte et ses livres, où de manière centrale figurait la nécessité d’une sexualité libérée pour augmenter la spiritualité. « Je l’ai vu vêtu d’une toge, comme un mage, avec l’un de ses fils à ses côtés. Le propos était totalement irrationnel. »

Alors que commerçant et voisinage affirment avoir appris, avec la mise en cause criminelle du « gourou » et auteur des viols présumés, l’existence de cette « école » derrière une sobre façade, une habitante confie ne pas être surprise.

Des adeptes venus de toute la France

Évoquant l’arrière des bâtiments où logeaient les membres de l’organisation sectaire et les stagiaires de celle-ci, elle explique : « j’avais remarqué beaucoup d’allers et venues, surtout le week-end, par le jardin et les garages situés dans la rue derrière l’entrée principale. Les véhicules des gens qui allaient dans la maison étaient immatriculés partout en France ».

Au fil des conversations, que cette actualité inédite monopolisait hier, des évidences émergent dans les esprits. « L’une des compagnes, ou amie, du responsable proposait voilà quelques années des séances d’hypnothérapie dans un hôtel. Mais de là à s’imaginer que dans ce groupe il y a eu des abus sexuels sur des personnes qui venaient en stage… »

Une autre administrée relève au passage : « de toute façon, il [le responsable de “L’École de la connaissance”] n’était pas tout à fait inconnu puisque son dernier mariage a été célébré à Bort il y a environ un an. Mais personne n’imaginait une secte ici… »

Quatre personnes – deux femmes, Roger S, le responsable de la structure au profil sectaire et son fils – ont été interpellées mardi à Bort et Saint-Sylvain, à proximité de Tulle. Ils ont été mis en examen jeudi par le pôle criminel de Limoges, suspectés de viols, notamment sur une mineure, d’agressions sexuelles et de complicités dans le cadre de stages au sein de cette « École de la connaissance » installée en plein cœur de Bort.

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