Blois | Prison avec sursis pour celui qui a agressé sexuellement une jeune fille

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Pédocriminel En liberté

Ivre, il l’a soumise à des attouchements sur le canapé du salon et en présence de témoins
Un quinquagénaire a été condamné pour une agression sexuelle sur la fille d’un couple d’amis, en mars 2021 dans une commune de la vallée du Cher.

Un homme d’une cinquantaine d’années était convoqué mardi pour répondre d’une agression sexuelle commise le 8 mars 2021 dans une commune de la vallée du Cher.

Il n’est pas venu au procès.

La victime est une jeune femme qui avait 19 ans au moment des faits et qui n’a pas souhaité assister au procès en raison du traumatisme toujours présent.

Les faits sont survenus au domicile de ses parents qui accueillaient des invités pour la soirée dont l’agresseur, ami de longue date de la famille au point qu’il se faisait appeler « tonton » par la jeune femme.

Celle-ci a subi ses attouchements sur le canapé du salon et en présence de témoins. Elle l’a repoussé ce qui ne l’a pas dissuadé de réitérer. Dans la nuit, il lui a envoyé des sms au contenu très salace puis a essayé d’entrer dans sa chambre mais elle avait pris la précaution de s’enfermer.

C’était la première fois que cet homme se comportait de la sorte.

Une tante de la jeune femme a confirmé son comportement insistant et précisé qu’il était ivre quand il a agressé la victime. Un oncle a rapporté qu’il lui a parlé à l’oreille avant de lui demander des baisers et de lui caresser les fesses.

L’homme a fait l’objet d’une expertise psychiatrique qui n’a relevé aucun trouble. Il n’a fait l’objet que de condamnations pour conduites sous l’emprise de l’alcool.

Face aux gendarmes, il a qualifié la plaignante de provocatrice et a précisé que l’envoi de messages à caractère pornographique n’était selon lui qu’un jeu.

Du côté de la partie civile, une somme de 2.500 € a été demandée pour la victime :

« Qui est restée partiellement paralysée depuis les faits. Cette personne qui accuse un léger retard mental est particulièrement vulnérable, elle n’ose plus sortir de chez elle sans être accompagnée et est sujette à des crises d’angoisse. »

Le procureur de la République, Frédéric Chevallier, qui le compara au Sale bonhomme chanté par Claude François, lance :

« Voilà un tonton que personne ne souhaite rencontrer, il n’assume rien et décrédibilise la victime ».

Une peine de trois mois de prison avec sursis est requise. Le tribunal est allé un peu au-delà en infligeant au prévenu absent quatre mois d’emprisonnement assortis d’un sursis probatoire pendant 2 ans avec obligation de soins.

Comme la loi l’impose, son nom figurera au fichier des auteurs d’infractions à caractère sexuel. La victime recevra un total de 1.500 € en réparation.

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