Un homme de 52 ans est soupçonné d’avoir téléchargé des photos et vidéos à caractère pédopornographique. Il a été condamné à un an de prison avec sursis.
Entre septembre 2013 et septembre 2016, un homme de 52 ans est soupçonné d’avoir téléchargé des photos et vidéos à caractère pédopornographique. La cellule de surveillance de cybercriminalité de la gendarmerie repère 71 fichiers de ce type, qui s’échangent entre particuliers, et remonte à un Biterrois, père de famille. L’ordinateur dont il se sert appartient d’ailleurs à sa fille.
“Je télécharge tout et n’importe quoi, quand je vois le contenu et que cela craint, j’efface”, se défend le prévenu.
L’embêtant c’est que ces fichiers portent des noms qui ne peuvent prêter à confusion selon le tribunal : “pédoland” et “pedophilia” entre autres dénominations. “Je mettais XXX et j’obtenais cela”, continue le quinquagénaire.
Le parquet requiert 3 000 € d’amende :
“Soi disant à l’insu de son plein gré, il se retrouve avec ces images. Il ne s’agit plus de virtuel, derrière ces écrans il y a des enfants abusés, violés de manière épouvantable”.
Me Magna, l’avocate de la défense plaide la maladresse :
“S’il y a une lettre à bannir des moteurs de recherche c’est bien ce X.”
Le prévenu a été condamné à un an de prison avec sursis. Il a été inscrit sur le fichier des délinquants sexuels qui l’obligera chaque année pendant 40 ans à justifier de son adresse auprès de la gendarmerie.