Belgique | Trois ans requis contre un beau-père qui avait violé une fillette
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 23/09/2017
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Un Verviétois âgé de 35 ans est poursuivi pour avoir commis des viols et des attentats à la pudeur sur sa belle-fille.
Le parquet a requis vendredi devant le tribunal correctionnel de Liège une peine de 3 ans d’emprisonnement contre un Verviétois âgé de 35 ans poursuivi pour avoir commis des viols et des attentats à la pudeur sur sa belle-fille alors qu’elle n’était encore âgée que de 13 ans.
La jeune fille avait donné naissance à un enfant lors de cette relation.
Entre 2010 et 2013, le prévenu avait entretenu des relations sexuelles cachées avec sa belle-fille, l’une des quatre filles de sa compagne officielle. Cette jeune fille était âgée de 13 ans lorsque les faits avaient débuté.
Le prévenu ne prenait aucune précaution particulière lorsqu’il entretenait de rapports avec la victime, qui était tombée enceinte et avait donné naissance à un garçon.
Les relations sexuelles se sont poursuivies pendant trois années et la jeune fille avait avorté à trois reprises.
Ce n’est que lorsque la communauté africaine de Verviers a pris connaissance des faits que la relation entre le prévenu et la jeune fille s’est terminée.
Le prévenu n’avait pas reconnu l’enfant et avait laissé tomber la jeune fille.
Devant le tribunal, le prévenu a soutenu que c’est la jeune fille qui avait initié la relation amoureuse et qu’elle était consentante malgré son jeune âge.
«Elle faisait du chantage pour que je vienne dans sa chambre. Elle était amoureuse et elle a initié ce jeu de séduction», a-t-il affirmé.
L’avocat du prévenu a soutenu que la relation était consentie et a plaidé la suspension du prononcé.
Le parquet a dénoncé cette attitude de la défense qui tend à banaliser le comportement du prévenu qui se présente en victime de la jeune fille.
Le substitut a rappelé le principe de l’absence de consentement des mineurs d’âge et a souligné qu’il existait une différence d’âge de 15 ans entre le prévenu et la victime. Le ministère public a requis une peine de trois ans de prison.
Le jugement sera prononcé le 6 octobre.
Source : L’Avenir
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