Belgique | L’Horreur dans une crèche de Gand, du sperme retrouvé dans une couche d’une fillette de deux ans par la maman

Que s’est-il passé dans cette crèche ?

La maman veut qu’on identifie celui qui s’est masturbé dans le lange de sa fille.

En mars 2012, une mère avait trouvé du sperme dans le lange de sa fille, qui à l’époque n’avait encore que deux ans.

La fillette passait ses journées dans une crèche.

La maman, qui attend, depuis, de la justice qu’elle fasse la vérité, demandera ce jeudi après-midi à la chambre des mises en accusation de la cour d’appel de Gand d’ordonner des devoirs complémentaires.

Elle a chargé le cabinet d’avocats bruxellois Pierre Chomé.

Cette dame veut savoir à qui appartient le sperme qu’elle a trouvé dans le lange de sa fille qu’elle avait confiée à une crèche, dans la région de Gand.

À ce stade, l’enquête n’a toujours pas abouti.

Peut-être tout simplement parce qu’aucun des individus mâles qui avaient accès aux locaux n’a été interrogé par la police, explique le cabinet de l’avocat Chomé.

La mère demande aujourd’hui à la chambre des mises en accusation d’ordonner les devoirs indispensables pour identifier l’homme qui s’est masturbé il y a quelques années dans le lange de son enfant.

Les faits remontent à mars 2012 et c’est une difficulté.

Une difficulté entièrement imputable à la justice qui n’a pas fait montre d’une volonté extraordinaire dans ce dossier.

Ce matin-là, la mère avait déposé sa petite fille assez tôt à la crèche pour se rendre ensuite à son lieu de travail.

C’est de retour à la maison, après avoir récupéré la petite, au moment de donner le bain, qu’elle a constaté cette présence de sperme dans le lange de l’enfant.

La mère s’est rendue à l’hôpital où le conseil lui fut donné de s’adresser immédiatement à la police.

Le lange a été conservé comme preuve.

Selon les analyses, des éléments d’ADN suspects ont été mis en évidence mais les prélèvements étaient insuffisants pour établir un profil génétique concluant.

Sur constitution de partie civile, l’affaire fut mise à l’instruction à Gand.

Cinq ans après, le dossier pénal n’a pas permis d’identifier un suspect parmi ceux qui avaient accès aux enfants dans la crèche.

Dans sa plainte, la mère constatait que sa fille avait un comportement différent, surtout lors du bain et à chaque fois qu’il fallait toucher l’entrejambe.

Le temps n’y fait rien.

La mère veut la vérité.

“Nous demanderons aujourd’hui à la chambre des mises en accusation d’ordonner des gros devoirs d’enquête qui n’ont pas été exécutés”,

confirme Me Pierre Chomé qui, pour le surplus, s’est refusé hier à tout autre commentaire.

Source : DHnet

 

 

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