Belgique | Cinq ans avec sursis pour 10 ans de viols

L’habitant d’Erquelinnes devra respecter un suivi psychologique.

Les faits ont duré dix ans. Dix ans durant lesquels une fillette a subi, jusqu’à son adolescence, les attouchements puis les viols que lui imposait son frère aîné.

Jusqu’au moment où elle a craqué, où elle s’est enfuie de la maison où elle vivait avec lui, chez une parente, et où elle a tout raconté.

Elle avait huit ans quand tout a commencé, avec ce frère qui avait trois ans de plus qu’elle, et qui lui a fait subir une gradation dans ce qu’il lui imposait, depuis les attouchements jusqu’aux viols répétés, en passant par les fellations imposées.

Elle a raconté qu’elle avait pleuré, qu’elle faisait parfois semblant de dormir, pendant que cela se passait.

La tante chez qui ils avaient été placés ne s’est rendu compte de rien, jusqu’à ce qu’elle en ait eu assez.

Le frère, Jean-Pol, a comparu en correctionnelle.

Il a bien fallu que la justice admette qu’elle était limitée dans le temps, pour la sanction qu’elle pouvait décider : le tribunal n’était pas saisi de ce qui s’était passé quand l’auteur était mineur d’âge.

La défense s’était étonné que personne, dans l’entourage, n’ait rien vu de ce qui se passait.

On a voulu se rassurer en se disant que le risque de récidive était réduit.

On a parlé de traitement psychologique…

Le jugement a été rendu hier.

Il y est question de la durée des actes commis, de leur caractère répétitif, de la manipulation mentale dont le prévenu avait fait preuve, et de sa perversion, et des troubles de la personnalité qui étaient les siens.

Finalement, il a été condamné à cinq ans de prison assortis d’un sursis probatoire pour ce qui dépasse la détention préventive, mais le tribunal y a ajouté une mise à disposition de cinq ans.

Source : DHNet

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