Beaurepaire | Prison ferme pour avoir agressé sexuellement une enfant de 10 ans

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« Il me force à faire des bisous sur la bouche »
Un homme de 23 ans a été condamné à neuf mois de prison par le tribunal de La Roche-sur-Yon, ce lundi 22 janvier, après avoir agressé sexuellement une jeune fille de 10 ans.

Les mots de la jeune fille font froid dans le dos lorsqu’elle raconte à sa mère ce que l’ami de la famille lui a fait subir lorsqu’elle a le dos tourné.

Ce lundi 22 janvier, un homme de 23 ans était jugé au tribunal de La Roche-sur-Yon pour des agressions sexuelles envers une mineure de 10 ans durant l’été 2022 à Beaurepaire.

L’homme et la jeune fille n’étaient pas présents à l’audience. Seule la mère de cette dernière y assistait.

La maman avait donné toute sa confiance au jeune homme, qui s’entendait très bien avec sa fille.

Un soir, alors qu’elle doit s’absenter, elle lui demande s’il veut bien venir surveiller sa fille qui organise une soirée pyjama avec ses copines.

Une alerte donnée par les amies de la jeune fille

Lors de la soirée, les copines de la jeune fille sont alertées par des cris.

« Arrête, tu me fais mal », ont-elles entendu derrière une porte.

Des propos prononcés par la fillette, seule avec l’homme de 23 ans, qu’elles n’ont pas hésité à relater à leurs parents.

Ces derniers alertent la maman qui va alors questionner sa fille.

« Il me force à faire des bisous sur la bouche », répond l’enfant.

Immédiatement, la mère et sa fille vont déposer plainte.

Aux enquêteurs, la fillette révèle que le prévenu était jaloux de ce qu’elle faisait avec ses copines et était aussi jaloux des copains qu’elle avait à l’école.

« La différence d’âge n’est pas choquante »

Interrogé par les enquêteurs, l’homme affirme que la phrase qu’ont entendue ses copines ce soir d’été était simplement « un cauchemar » que faisait la jeune fille.

Face aux juges, le prévenu reconnaît avoir eu envie de l’embrasser. Une idée qui lui trottait dans la tête depuis quelque temps avant de passer l’acte.

« Ça a mis du temps avant qu’on s’embrasse, je ne l’ai pas forcée, j’ai attendu qu’elle soit d’accord ».

Pire, l’homme ne semble pas se rendre compte de la gravité de ses actes.

« La différence d’âge n’est pas choquante si l’acte est consenti. »

La simple lecture de ces mots a laissé le tribunal sans voix.

L’auteur des faits a cru à une véritable relation avec cette enfant.

« Elle me faisait des dessins de moi avec des cœurs. »

Preuve pour lui que la fillette l’aimait.

Selon l’avocate de la victime, ces dessins n’ont pas été réalisés par la petite fille.

« Ce n’est pas du tout son écriture, et honnêtement, elle dessine bien mieux que ça », affirme sa mère à la barre du tribunal.

« Mais il va s’arrêter où ? »

Pourtant condamné deux fois pour les mêmes raisons, le prévenu assure qu’il « ne savait pas qu’il y avait une loi qui interdisait ça ».

Le rapport psychologique de l’expert affirme que l’homme tient « des propos bizarres, avec une certaine excitation ».

« Mais où va-t-il s’arrêter ? » demande l’avocate des victimes.

L’homme, qui possède deux mentions au casier judiciaire pour des agressions sexuelles sur mineur, croit encore en ses chances de travailler avec les enfants.

« On me dit aujourd’hui que je me débrouille bien avec les enfants et que je devrais être éducateur », a-t-il dit aux juges.

« Non, certainement pas, c’est un danger public », s’insurge l’avocate des victimes.

L’homme de 23 ans a été condamné à neuf mois de prison ferme par le tribunal.

Il est également interdit d’exercer une profession avec des enfants à vie et est soumis à un suivi sociojudiciaire pendant cinq ans.

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