Arrageois | Un jeune homme de 19 ans condamné à 24 mois de prison pour avoir forcé des mineures à lui envoyer des photos à caractère pédopornographique

Il forçait des jeunes Américaines à lui envoyer des photos et vidéos sexuelles

Illustration Lavoixdunord

Jeudi, le tribunal correctionnel d’Arras a jugé un jeune homme de 24 ans pour corruption de mineures. Menaçant de se suicider, il parvenait à se faire envoyer des photos et des vidéos sexuelles de jeunes américaines.

L’affaire remonte à fin 2013 et 2014 et avait déjà fait l’objet d’une première audience le 11 décembre 2014 au tribunal correctionnel d’Arras, dans un délai rapide. À l’époque, un jeune homme de 19 ans avait été condamné à 15 mois de prison avec sursis pour corruption de mineurs.

Sauf que depuis, d’autres faits ont été découverts et lui ont été imputés. Et d’autres victimes découvertes. Si bien qu’il était à nouveau jugé jeudi. Au grand désespoir de son avocat, Yann Osseyran, pour qui la sanction était déjà tombée.

Rappel des faits. Fin 2014, la gendarmerie interpelle un mineur de 19 ans, qui réside dans le sud Arrageois. De décembre 2013 à octobre 2014, le jeune homme a fait vivre un enfer à plusieurs internautes américaines, mineures d’âge.

Se faisant passer pour une fille sur Facebook ou menaçant de se suicider si ses proies ne lui envoyaient pas des photos ou des vidéos d’elles à caractère sexuel, le prévenu importait des centaines de documents sur son ordinateur ou son téléphone.

Des images à caractère pédopornographique sur lesquelles on pouvait voir des filles tenant une feuille de papier avec écrit dessus

« Je serai ton objet pour toujours ».

Dix victimes ont été recensées.

L’expertise psychologique avait relevé une « souffrance morale » liée à des brimades subies par le passé de la part de jeunes filles, souffrance qui

« sous-tend une dangerosité sur des personnes vulnérables ».

Le jeune au physique ingrat éprouvait alors un certain

« plaisir dans la souffrance et l’humiliation d’autrui ».

Le tribunal n’a pas suivi la demande de Me Osseyran, qui réclamait l’extinction des poursuites vu que son client avait déjà été jugé il y a cinq ans. Jugement : 24 mois de prison avec sursis. Une peine qui sera confondue avec celle prononcée fin 2014. Il a été aussi

Source : lavoixdunord

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