Le Puy-en-Velay | Un sexagénaire jugé pour agression sexuelle sur une fillette de 8 ans

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Laxisme : il est condamné à 1 an de prison ferme
Les faits s’étaient déroulés lors d’une partie de chasse, la petite fille accompagnant ce jour-là son papa et le meilleur ami de celui-ci. Photo illustration Le Progrès Yves FLAMMIN
Il avait glissé sa main dans la culotte d’une fillette en pleine partie de chasse Mardi, au tribunal du Puy-en-Velay, un homme âgé de 64 ans comparaissait pour une agression sexuelle perpétrée en septembre 2019 sur une fillette de 8 ans. Le sexagénaire a été condamné à un an de prison ferme.

Nous sommes le 22 septembre 2019, à Dunières.

Un père de famille part pour une partie de chasse.

Il emmène avec lui sa fille de 8 ans.

Il retrouve sur place son meilleur copain, en charge du poste fixe.

Lui s’en va traquer le gibier dans la campagne.

Les dires de la petite victime confirmés par un examen médical

Quand la fillette montre des signes de fatigue, le papa la ramène au poste fixe et la confie à son ami.

Sans se douter de ce qui allait suivre… Revenue au domicile de la famille, elle raconte ce qui s’est passé alors qu’elle était seule avec l’homme : une agression sexuelle caractérisée racontée avec ses mots d’enfant.

L’homme l’aurait installée sur ses genoux, puis il aurait passé une main sous sa culotte pendant une vingtaine de secondes.

Effaré, le père se rend chez les gendarmes pour déposer plainte, qui entendent la petite victime.

Un examen médical confirmera ensuite les attouchements.

Il nie les faits en garde à vue et à l’audience

Le suspect est alors immédiatement placé en garde à vue.

Devant les gendarmes, il nie les faits. Ce qu’il a de nouveau fait, mardi, devant le tribunal correctionnel. Maladroitement, il essaie de se justifier :

« Le sol était humide et le terrain pentu. Alors, je l’ai prise sur mes genoux. Je la tenais, je la cramponnais comme je pouvais. Elle glissait : il fallait bien que je la tienne d’une manière ou d’une autre ! »

La version du prévenu n’a eu guère de crédits face au juge, Marianne Berthéas.

D’autant que, depuis 1995, l’individu a été à plusieurs reprises concerné dans des procédures sur des faits assez proches, sans toutefois être jamais condamné.

Le parquet a évoqué dans cette affaire la protection des plus faibles et les antécédents du prévenu.

Il a requis dix-huit mois de prison ferme.

Finalement, le tribunal a été légèrement plus clément dans son jugement, condamnant l’homme, qui souffre par ailleurs d’une santé dégradée, à un an de prison ferme.

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