Belfort | Deux ans de prison ferme pour attouchements sexuels sur ses deux belles-filles

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Malgré l’absence de l’accusé, le verdict tombe et met fin à l’attente des victimes
Le tribunal a condamné ce mercredi un homme de 48 ans qui s’est livré, pendant près de deux ans, à des attouchements sexuels sur les deux filles de son épouse, âgées au début des faits, de 9 et 12 ans. Absent de l’audience, un mandat d’arrêt a été décerné contre lui.

Dans ce dossier d’agression sexuelle sur les deux filles de l’épouse du prévenu, un homme de 48 ans, abordé ce mercredi à l’audience correctionnelle du tribunal judiciaire de Belfort, les deux victimes, aujourd’hui âgées de 17 et 14 ans, ont demandé le huis clos.

L’individu, absent, a quand même été jugé, le tribunal estimant que les victimes, présentes, avaient attendu suffisamment longtemps ce procès.

Sous contrôle judiciaire

Du 1er janvier 2016 au 16 décembre 2017, ce beau-père s’est livré à des attouchements sexuels sur les deux fillettes alors âgées de 9 et 12 ans, dans le nord du Territoire.

Les deux petites victimes en ont parlé autour d’elle, et la maman a déposé plainte rapidement. Une information judiciaire a alors été ouverte, et l’homme placé sous contrôle judiciaire depuis le 29 janvier 2018.

« Les deux adolescentes ont livré à la barre des témoignages difficiles, des paroles douloureuses. Elles ont pu s’exprimer, être entendues et être reconnues en tant que victimes »

se félicite leur avocat, Me Legrand.

Indemnisation des victimes

L’individu, marié avec la maman des deux jeunes filles (aujourd’hui divorcé), a été condamné à trois ans de prison, dont un an avec sursis probatoire pendant trois ans, des obligations de travail, de soin et d’indemnisation des victimes (3 000 € pour les deux adolescentes et 1 000 € pour leur maman), une interdiction d’entrer en contact avec elles, une interdiction d’exercer une activité en lien avec des mineurs, une inéligibilité pendant cinq ans, et son inscription au Fichier judiciaire national automatisé des auteurs d’infractions sexuelles (Fijais).

Un mandat d’arrêt a été prononcé à son encontre.

Source(s):

L'Est Républicain

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