Canada | Un maçon coupable du viol de sa belle-sœur de 14 ans

Menacée, bâillonnée et violée. C’est le calvaire vécu par une adolescente de 14 ans. Dix ans plus tard, la justice a condamné son beau-frère.

Le viol a été commis un soir de décembre 2010. Alicia (prénom modifié), passait quelques jours chez sa grand-mère à Petite-Rivière, en l’absence de sa mère, hospitalisée.

Elle dormait lorsque, vers 22 heures, son beau-frère, Sylvain (prénom modifié), a fait irruption dans la pièce, muni d’un cutter.

Il l’a menacée et l’a forcée à enlever ses vêtements.

Alicia a indiqué que son beau-frère l’a bâillonnée et a eu des relations sexuelles avec elle contre son gré, avant de repartir dans sa chambre. L’adolescente dit avoir été contrainte de laver le drap le lendemain matin et de brûler le matelas.

Après avoir analysé les preuves et les arguments avancés par la poursuite et la défense, les magistrats Vijay Appadoo et Meenakshi Gayan-Jaulimsing ont conclu à la culpabilité du beau-frère, même si la version de la victime à la police ne correspondait pas exactement à celle qu’elle a donnée en cour intermédiaire.

Violence

La cour a toutefois conclu que de telles incohérences ne remettent pas en cause la véracité de sa version. De plus, les magistrats ont estimé que le témoignage de l’adolescente était cohérent et qu’il n’y avait aucune raison de ne pas la croire.

Quant au beau-frère, il n’a pas témoigné sous serment lors du procès et s’est contenté de nier les faits en s’appuyant sur sa déposition à la police après son arrestation.
La cour intermédiaire a conclu que les éléments constitutifs du délit de viol ont été prouvés par la poursuite, notamment l’emploi de la violence, l’absence de consentement de la victime et l’intention criminelle.

Le beau-frère devra retourner devant cette même instance judiciaire le 29 août 2017.

Les avocats de la défense et de la poursuite présenteront leurs arguments respectifs sur la sentence qui lui sera infligée.

Source : DefiMedia