Marseille | Un ancien professeur de danse accusé d’abus sexuels sur ses jeunes élèves
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 03/07/2020
- 00:00
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Un ancien professeur de hip-hop et de zumba à Marseille (Bouches-du-Rhône) est accusé d’abus sexuels par sept anciennes élèves. Les faits se seraient déroulés il y a près de dix ans, sur des jeunes filles alors âgés de 11 à 17 ans. Il aurait réclamé des photos intimes à certaines et aurait commis des attouchements sur d’autres, les pénalisant si elles refusaient.
Un ancien professeur de hip-hop et de zumba est accusé d’abus sexuels par plusieurs élèves à Marseille (Bouches-du-Rhône). Ces derniers jours, sept jeunes femmes sont venues affronter au tribunal cet homme, qu’elles considéraient comme une « idole »,rapporte La Provence.
Toutes assurent aujourd’hui être « détruites ». L’une d’elle explique que ce « grand frère » l’avait prise sous son aile à huit ans, avant de lui demander à 15 ans des photos d’elle dénudée, et de lui faire des propositions déplacées. Les faits se seraient déroulés il y a près de dix ans. Les victimes étaient alors âgées de 11 à 17 ans.
L’homme de 36 ans est accusé d’avoir profité de son aura pour abuser de ces jeunes adolescentes. Il aurait réclamé des photos intimes à certaines, et aurait commis des attouchements sur d’autres, indique le quotidien régional.
« Pour rigoler, sans penser à mal »,
tente de se défendre le prévenu à la barre pour qualifier ses gestes déplacés. Le professeur aurait même réussi à obtenir des relations sexuelles avec certaines élèves. Celles qui acceptaient étaient valorisées, et les autres, rétrogradées, voir bannies, relate La Provence.
Le réquisitoire attendu aujourd’hui
L’accusé, lui, a assuré qu’il n’avait violé personne mais a reconnu une partie des faits :
« j’avais 26 ans. J’étais jeune, con. Je n’aurais jamais dû faire ça […] Je m’excuse »,
a-t-il concédé à la barre, cité par le journal provençal.
C’est vrai que mon comportement n’était pas adapté. »
Le mis en cause a été placé sous contrôle judiciaire en 2011, dès les premières plaintes. Une situation qui ne l’a pas empêché de récidiver en 2015 avec une nouvelle mineure.
Au tribunal, la présidente lui a demandé comment il appelait un homme qui demandait ce type de photo à une enfant de onze ans. « Un pervers » a répondu le prévenu. Le réquisitoire du procureur est attendu dans la journée de ce mercredi.
Source : ouest-france.fr
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