Bourgoin-Jallieu | Atteinte sexuelle sur une adolescente de 13 ans, un entraîneur de volley-ball bénévole mis en examen
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 13/05/2019
- 00:00
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Un coach bénévole de 45 ans a été placé en garde à vue pour atteinte sexuelle sur mineur de moins de 15 ans et détention d’images à caractère pédopornographique
Elle a 13 ans. Il en a 45. Elle était joueuse et lui entraîneur dans le même club de volley-ball. Découvrant qu’ils entretenaient une relation de nature sexuelle, les parents de la jeune fille ont déposé plainte.
Sa victime n’a que 13 ans. Entendue par les enquêteurs, elle a évoqué une relation amoureuse, consentie. Sauf que celui qui avait initié cette relation interdite est un père de famille âgé de 45 ans, investi dans un club de volley-ball nord-isérois, dont l’adolescente était adhérente, selon les informations du Dauphiné Libéré.
Une source proche de l’enquête confie :
« Cela a commencé par un jeu de séduction, puis des bisous, avant d’aller plus loin »
En découvrant la situation, les parents de l’adolescente ont déposé plainte et une enquête a été diligentée par le parquet de Bourgoin-Jallieu, confiée aux gendarmes.
La jeune victime a été auditionnée par des enquêteurs spécialisés puis l’entraîneur, bénévole jusqu’à récemment au sein de ce club de volley-ball, a été interpellé et placé en garde à vue ces jours-ci.
Les téléphones portables de la jeune fille et de du quadragénaire ont été exploités. Les enquêteurs ont alors découvert des photos dénudées, tant de l’homme que de l’adolescente. Des photos qu’ils s’envoyaient mutuellement.
À l’issue de sa garde à vue, le quadragénaire a été déféré ce jeudi 9 mai au parquet de Bourgoin-Jallieu qui a procédé à l’ouverture d’une information judiciaire pour atteinte sexuelle sur mineur de moins de 15 ans et détention d’images à caractère pédopornographique.
Mis en examen, le bénévole sportif a été placé sous un contrôle judiciaire strict : outre une interdiction d’entrer en contact par tout moyen avec sa victime, il n’a plus le droit d’exercer une quelconque activité en lien, de loin ou de près, avec des mineurs.
Les investigations vont désormais se poursuivre dans le cadre d’une commission rogatoire afin d’identifier d’éventuelles autres victimes, même si une source proche du dossier précise qu’aucun élément à ce stade ne laisse supposer que cela pourrait être le cas.
Source : ledauphine.com
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