Cayeux-Sur-Mer | Accusé de viol sur un enfant de 13 ans
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 12/10/2018
- 00:00
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L’homme est jugé depuis ce lundi pour des faits commis en 2014 à Cayeux-sur-Mer. Il nie les faits.
L’homme de 45 ans qui se trouve dans le box des accusés, ce lundi, est jugé pour viols commis sur un enfant de 13 ans, en 2014 à Cayeux-sur-Mer, tentatives de viols et agression sexuelle sur un autre garçon. Depuis le début de la procédure, il nie les faits.
Il a jusqu’à mercredi, date du verdict, pour essayer de convaincre les jurés, épaulé par son avocate Me Houria Zanovello.
Si le quadragénaire n’a aucun antécédent judiciaire, le dossier révèle qu’il a eu tendance à beaucoup mentir pour approcher les enfants.
L’affaire a commencé en juin 2014 lorsqu’une éducatrice spécialisée a alerté les services de gendarmerie, après qu’une assistante familiale lui a rapporté des soupçons d’agressions sexuelles commis par un adulte sur deux mineurs qu’elle hébergeait. Un homme – l’accusé – s’était présenté chez elle en lui demandant que Jean (prénoms changés) vienne passer le week-end chez lui.
Il lui assurait être un ancien professeur de judo de l’enfant. L’assistante familiale a refusé, puis elle a appris que le garçon passait beaucoup de temps au téléphone avec l’adulte. C’est le deuxième mineur, Ludovic, qui finira par raconter qu’une fois, ils s’étaient retrouvés au domicile de l’accusé pour « faire du sport », qu’il leur avait offert du coca et des cigarettes. Il avait emmené Jean à l’étage pour « lui faire un massage ».
Il avait dit avoir reçu une confidence, et qu’une relation sexuelle avait eu lieu entre Jean et l’adulte.
Jean, représenté par Me Alice Cordier au procès, confirmera les faits. Il explique que l’histoire avait commencé à la piscine, quand l’homme lui a touché les fesses. Puis ils s’étaient revus à plusieurs reprises. Il parle de fellations et de sodomies. Dans son répertoire téléphonique sera retrouvé le numéro de l’accusé, avec son prénom suivi de « je t’aime ».
Il se dit professeur en arts martiaux
En garde à vue, le quadragénaire, qui se présente comme professeur d’arts martiaux, même si aucun club de la région ne l’a confirmé, a toujours nié. « C’est du baratin, du bobard total, mais ça ne m’étonne pas de Jean », a soutenu le suspect, célibataire sans enfant et bisexuel. Dans son ordinateur, les gendarmes ont trouvé des photos d’enfants peu vêtus et des vidéos d’adolescents entre 13 et 16 ans se filmant lors de rapports sexuels. L’homme a reconnu se rendre sur un site internet visant à apprendre comment masser un enfant : « Au moins je peux apprendre, on ne sait jamais », a-t-il réagi.
Le quadragénaire, chauffeur-livreur, a reconnu s’être fait passer pour Ludovic pour entrer en contact par messages avec d’autres enfants.
Selon lui, rien dans les contacts avec les mineurs n’avait de caractère sexuel.
Reste qu’il est établi que le Samarien traînait aux abords du skate-park de Cayeux-sur-Mer pour entrer en contact avec des enfants.
Autre détail dans cette affaire : Jean était placé parce que son père était en détention pour avoir violé sa sœur.
Source : courrier-picard.fr
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