Jassans-Riottier | Une fillette «à vendre» pour 1000 euros sur un site de vente en ligne

Une annonce, postée sur le site de vente de vêtements et d’accessoires d’occasion Vinted, « mettait en vente »… une fillette pour la somme de 1000 euros. C’est une internaute qui avait relevé l’annonce et déposé un signalement à l’hôtel de police de Rouen (Seine-Maritime). Lundi 27 août, la famille de l’enfant a précisé que c’était une simple blague de la fillette.

Il est bien connu que certains enfants s’ennuient pendant les vacances scolaires. Cette jeune fille de la ville de Jassans-Riottier, dans l’Ain, avait sans doute trouvé un moyen d’occuper son temps. Samedi 25 août, une annonce qui mettait en vente une petite fille pour la somme de 1000 euros sur le site de vente de vêtements et d’accessoires d’occasion, Vinted, avait été relevée par une internaute.

L’annonce, publiée par une certaine Juju8551, montrait l’enfant, à visage découvert.

Elle précisait même que la fillette était dans un état « satisfaisant ».

Une publication qui avait fait réagir les internautes et même la conseillère municipale de Rouen (Seine-Maritime), Claire Pradel, qui a alerté les autorités.

La police de Rouen avait ensuite transmis le dossier à la gendarmerie de l’Ain, selon 76actu.

Face à l’ampleur de la polémique, vivement relayée par les médias, la mère de l’enfant a contacté LyonMag et a précisé qu’il s’agissait d’un canular lancé par sa fille, Juliette, et une amie.

L’annonce, aujourd’hui supprimée, aurait été publiée « sans le faire exprès », selon le site d’actualité.

En effet, quelques jours plus tard, la jeune fille s’est présentée à la gendarmerie de sa ville avec sa famille et a expliqué que cette annonce relevait d’une plaisanterie, d’après les informations du site 76actu.

La fillette ne sera pas inquiétée.

Pour autant, elle serait aujourd’hui « complètement anéantie », selon sa mère interrogée par LyonMag.

Cette dernière dénonce les agissements de l’élu RN Claire Pradel qui a partagée sur les réseaux sociaux l’annonce, sur laquelle le visage de sa fille n’était pas flouté.

Source : La Dépêche