Lyon | Un Pédocriminel en liberté et non inscrit dans le fichier des prédateurs sexuels

Le pédocriminel qui entretient déjà une relation avec une jeune fille de 17 ans, ne sera pas inscrit dans le fichier des prédateurs sexuels

Début 2014

Un adolescente de 12 ans rencontre un pédocriminel de 36 ans sur Internet. Il dit avoir 23 ans et elle 17 ans.

Puis vient la première rencontre réelle. La collégienne, en classe de 5e dans un établissement rhodanien, apprend à connaître de mieux en mieux le trentenaire, qui a déjà une relation avec une jeune fille de 17 ans.

Jusqu’à ce jour où, dans une voiture stationnée à proximité du collège, il la viole une première fois puis une seconde fois quelque temps plus tard, avant que les parents de l’adolescente ne comprennent ce qu’il se trame.

Une procédure judiciaire est alors enclenchée. La jeune fille, qui réalise la violence de la situation dans laquelle elle se trouve, fait une dépression.

Victime d’angoisses à répétition

Devant le tribunal, le prévenu, aujourd’hui âgé de 40 ans, a reconnu les faits. Conscient de l’immoralité de cette relation, il n’est cependant pas parvenu à l’expliquer. Pour la juge, qui s’appuyait sur une expertise psychiatrique, le quadragénaire cherchait à combler “sa faille narcissique”.

Le ministère public a quant à lui vu des situations de viol mais avec consentement. Le tribunal a prononcé une peine de prison avec sursis au vu de l’absence de casier et de récidive du prévenu.

Ce dernier a ainsi été condamné à 1 an de prison avec sursis et une indemnisation de sa victime à hauteur de 6 000 euros, une peine également motivée par les remords affichés du quadragénaire.

Son nom ne sera par ailleurs pas inscrit dans le fichier des prédateurs sexuels.

Source : lyonmag