Montbrison | Coupable d’atteinte sexuelle sur une fillette de 12 ans, sauvé par le Syndrome de Peter Pan

Dans le camping-car du prévenu, ils se sont déshabillés, embrassés, caressés

En février, une mère de famille découvre que sa fille de 12 ans et demi entretient une relation sur internet avec Adrien. Ils se sont même rencontrés, à Montbrison.

Dans le camping-car du prévenu, ils se sont déshabillés, embrassés, caressés. Mais il n’y a pas eu de relation sexuelle.

“On était heureux de se retrouver”

Face aux juges, Adrien, trentenaire, fait pitié

« Vous saviez que vous échangiez sur internet avec une jeune fille de 12 ans et demi ? » demande la présidente.

« Je n’en avais pas vraiment conscience. Il y a la barrière électronique » rétorque le pédophile.

« Ce qu’il s’est passé à Montbrison ? » continue la présidente.

« On était tous les deux heureux de se retrouver. Elle m’a embrassé avec la langue, je ne m’y attendais pas ».

NDWP : Et en plus c’est la petite qui a commencé… On devrait la condamner pour abus de faiblesse.

La magistrate creuse: « Qu’attendiez-vous de cette relation ? ».

« On était amoureux. On voulait s’installer ensemble, avoir des enfants ».

Une expertise précise le profil d’Adrien : l’homme n’est pas un prédateur pédophile, mais présente un syndrome de Peter Pan.

NDWP : Ben voyons. Le pauvre pédophile qui n’est pas responsable de ses actes. Miaou, miaou…

L’avocate de la partie civile fait preuve de bon sens

« À cet âge, on est un enfant. Peter Pan doit chercher une fée Clochette, pas une gamine de 12 ans et demi ! ».

Interdiction de revoir la victime

La procureure veut douze mois avec sursis.

« La qualification exacte est atteinte sexuelle aggravée, mais sans contrainte ni menace ».

En défense, Me Rosine Insalaco explique :

« On n’a pas affaire à un pervers sexuel. Il en était follement amoureux, l’inverse est vrai aussi. Il passait jusqu’à 20 heures par jour sur les réseaux sociaux. Et puis il y a ce syndrome de Peter Pan : il ne veut pas grandir, il n’a jamais eu de relation sexuelle ».

Adrien est condamné à douze mois avec sursis mise à l’épreuve pendant deux ans, interdiction de revoir la victime et de venir dans la Loire.

NDWP : Merci pour cet article torche cul “Pro-Pédo” (rédigé par Marie PERRIN ), que nous avons dû épurer par respect pour la petite victime.

Source : leprogres