Mont-Saint-Aignan | Condamné à 8 mois de sursis pour agression sexuelle sur mineure
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 07/04/2018
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« Je voulais seulement toucher un patch qu’elle avait en haut de la poitrine, je ne suis pas descendu plus bas »
Julien B. un éducateur sportif de 25 ans est renvoyé pour avoir agressé sexuellement une mineure de 17 ans, le 2 septembre 2017 à Mont-Saint-Aignan. Il a été condamné à 8 mois de détention avec sursis.
Une jeune fille mineure a été victime d’une agression sexuelle de la part d’un inconnu. L’agresseur reconnaît avoir été « lourdaud »
«J’entends les excuses de Monsieur, mais après ce que j’ai vécu, je ne peux pas les accepter. J’ai été agressée en bas de chez moi et je vis maintenant dans la peur. Je n’ose plus prendre les transports en commun seule pour aller en cours », confie avec émotion la victime de Julien B.
À 16 h 27, la jeune fille promène son chien rue du Fond-du-Val. Elle aperçoit une voiture. Le conducteur commence à complimenter vulgairement son physique. Il s’arrête, descend et saisit la mineure.
Il tente de l’embrasser, caresse ses cuisses puis ses seins en passant sous son soutien-gorge.
« Je voulais seulement toucher un patch qu’elle avait en haut de la poitrine, je ne suis pas descendu plus bas », assure Julien.
La victime précise que pendant ce temps, le pantalon de son agresseur était baissé jusqu’aux genoux.
« Prédateur »
« Mon client a l’habitude de porter son pantalon très bas, on voit tout le temps son caleçon », plaide son avocate. « J’ai trouvé une minette mignonne, je vais la ramener chez toi pour que l’on s’amuse avec », dit même l’agresseur à un ami, au téléphone.
Sa victime s’aperçoit alors que le coffre de la voiture est ouvert et se débat vivement :
« J’ai profité que mon bichon mordait ses chevilles pour m’enfuir en courant », explique la jeune fille aux enquêteurs.
« Moi, ce dont je me souviens c’est que j’ai embêté cette jeune fille, j’ai été un peu lourdaud, je lui ai tenu les mains pour la faire monter dans ma voiture, mais je ne voulais pas la violer », décrit le prévenu qui était ivre.
Il est qualifié de « modérément » dangereux, d’un point de vue criminologique, par l’expert psychiatre.
« On ne peut pas avoir ce genre de comportement dans un pays civilisé ! Avez-vous essayé de vous mettre à la place de la victime ? », s’impatiente la magistrate.
« Le mode opératoire est surprenant et inquiétant. Il a eu une attitude de prédateur. Aujourd’hui encore ma cliente est traumatisée, elle a l’impression d’avoir été salie », avance l’avocate de la mineure.
Le tribunal condamne Julien B. à une peine de 8 mois de détention avec sursis.
Source : paris-normandie
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