Philippines | Un réseau de production et de diffusion en ligne de pédopornographie démantelé

Les Philippins sont connus pour être une nation de travailleurs acharnés, aussi bien chez eux qu’à l’étranger.

Néanmoins, le pays souffre de la pauvreté et du chômage.

Une manière de gagner de l’argent facile est de mettre le pied dans l’industrie du cyber-sexe, et ce sont des ressortissants Australiens, Britanniques ou Américains qui tirent les avantages de cette situation.

Stephen James Sheriff, un Australien de 46 ans, en fait partie.

Il a été arrêté par la force d’intervention de la police du Queensland, ARGOS, après qu’il fut trouvé entrain d’envoyer de l’argent à une mère, impliquée dans la diffusion de vidéos de sa fille se faisant abusée.

 

L’arrestation

Il a été rapporté que cette mère envoyait des vidéos à Sheriff depuis 5 ans, alors que sa fille n’avait que 10 ans.

Ce n’est que maintenant, après 5 ans, que cette mère s’est fait attraper entrain de diffuser, en direct sur le web, des vidéos de sa fille.

La mère recevait de l’argent du pédophile Australien en échange.

Lorsque la fille fut secourue, elle déclara qu’elle priait pour que tout cela s’arrête.

Ce ne fut pas la seule arrestation.

La police des Philippines a également fait un raid sur un point central de la communauté du cyber-sexe, dans une maison de la ville de Lligan, située sur l’île de Mindanao.

Cinq pédocriminels y ont été arrêté.

Ils diffusaient des vidéos où des enfants de deux, six, huit et quinze ans se font abusés.

Une ONG enregistra une vidéo que Fairfax Media (Ndt : Un média Australien) s’est procuré.

On y voit la police, armes en joue sur la cible, se cachant près de la maison, rapporta le Courier Australia.

La maison contenait de nombreux appareils électroniques destinés à distribuer les images et vidéos.

L’un des officiels déclara que des examens légaux des appareils auront lieux et devraient ainsi aider à trouver les destinataires des contenus à travers le globe.

Les suspects ainsi rassemblés jusque maintenant, incluant la mère, vont probablement être condamnés à la prison à vie.

D’après Jon Rouse, commandant de la force d’intervention ARGOS, une unité de la police du Queensland responsable des enquêtes sur l’exploitation des enfants sur internet :

« Nous le détectons plus car nous cherchons plus, » dit-il,

Ajoutant que des Australiens sont impliqués dans l’exploitation d’enfants sur internet depuis une décennie.

Interrogé sur l’évolution de l’implication des Australiens, il répondit :

« C’est déjà presque un marché bien établi ».

La communauté montante du cyber-sexe aux Philippines

D’après la directrice de la International Justice Mission, Evelyn Pingul, le problème des abus sexuels d’enfants devient une question majeure aux Philippines, le pays le plus pauvre d’Asie.

Elle déclara que cela doit en finir et que les enfants victimes doivent être sauvés.

Un appel pour plus de ressources a également été lancé par Samson Inocenio, le directeur national de la IJM.

L’industrie établie du cyber-sexe en Australie

Les autorités Australiennes pensent que plusieurs Australiens sont impliqués dans de telles affaires  depuis plus d’une décennie et qu’il s’agit d’un marché bien établi.

C’est en effet clair depuis que Fairfax Media a été capable de détecter d’autres Australiens qui achetaient en ligne du contenu sexuel provenant des Philippines.

De plus, la police Philippienne a mis à jour une autre affaire, connecté cette fois à l’Australie mais également au Canada et à l’Europe, lors d’une opération internationale, où un pédocriminel Américain de 53 ans a été arrêté.

Traduit de l’Anglais par Wanted-Pedo

Source : Hack Read