Canada | Un procès de 12 jours pour un présumé pédophile
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 14/06/2016
- 00:00
Catégories :
Mots clés :
Le présumé pédophile Jacques Taillefer, accusé d’avoir commis des crimes sexuels à l’encontre de dix victimes d’âge mineur, subira un procès de 12 jours en mars 2017, au palais de justice de Joliette.
Le procès de l’homme de Repentigny, qui est notamment connu pour avoir été professeur de musique dans la région de Lanaudière, a été fixé le 6 juin devant le juge François Landry.
Son procès concernera 20 des 21 accusations de nature sexuelle portées contre lui. Il est notamment accusé de contact sexuel, d’atteinte à la pudeur, de grossière indécence et d’agression sexuelle à l’endroit de ses victimes alléguées, lesquelles étaient âgées entre six et seize ans au moment des faits reprochés.
Pendant quarante ans
Le présumé pédophile aurait fait sa première victime en janvier 1974 à Repentigny.
Il aurait récidivé au cours des 40 dernières années à Repentigny, Charlemagne, Saint-Jean-de-Matha et à L’Assomption.
Jacques Taillefer a été arrêté le 10 juillet 2015 par la police en lien avec un évènement qui serait survenu au début de l’été 2014, à L’Assomption.
Jacques Taillefer, qui travaillait dans une écurie, aurait alors profité de l’occasion pour toucher les parties génitales d’une jeune fille d’âge scolaire.
Le septuagénaire avait par la suite été accusé de contacts sexuels sur une mineure en octobre 2015, puis remis en liberté par un juge, lui exigeant de respecter certaines conditions.
Accusations réduites
À peine deux mois plus tard, les enquêteurs du Service de police de L’Assomption/Saint-Sulpice avaient de nouveau procédé à son arrestation. À la suite d’un avis fait dans les médias, d’autres victimes alléguées de Jacques Taillefer se sont manifestées.
Le présumé agresseur faisait d’abord face à 28 accusations de nature sexuelle, mais certaines d’entre elles ont été retirées.
Un nouvel acte comprenant les 21 accusations a d’ailleurs été déposé le 6 avril dernier. Il a plaidé non coupable.
Source : http://www.laction.com
Source(s):