Canada – Lac-Mégantic | Ronald Nolet et ses deux conjointes accusés de pédophilie

Le procès de Ronald Nolet et ses deux conjointes, tous les trois accusés de crimes à caractère sexuel impliquant des mineurs, s’est ouvert lundi matin au palais de justice de Lac-Mégantic.

Les trois accusés auraient fait six victimes, deux garçons et quatre filles d’âge mineur.

On devra toutefois attendre avant d’en connaître davantage sur les faits qu’on leur reproche, puisque la poursuite a obtenu que les procédures se déroulent en l’absence du public et des journalistes.

Ronald Nolet fait face à une vingtaine de chefs d’accusation, notamment d’attouchements, de grossière indécence, d’incitation à des contacts sexuels, d’exhibitionnisme, de corruption de mœurs et d’avoir rendu accessible de la pornographie juvénile.

Les crimes qui lui sont reprochés s’échelonnent sur une trentaine d’années, de 1982 à 1984 et de 2010 à 2013.

Sa conjointe Annie Bolduc fait face à des accusations d’incitation à des contacts sexuels et de corruption de mœurs.

La seconde conjointe du résident de Lac-Drolet, Catherine Durand, qui réside dans la ville voisine de Saint-Sébastien, fait face à des accusations d’incitation à des contacts sexuels et de contacts sexuels.

La majeure partie du procès se tiendra à huis clos, a décrété le juge Paul Dunnigan, en raison de l’âge des victimes alléguées, mais aussi en raison d’éléments de preuve qui proviennent de procédures qui ont eu lieu en chambre de la famille.

La poursuite fera entendre une dizaine de témoins, dont les six présumées victimes et quatre policiers.

Certains des crimes reprochés aux trois accusés sont punissables par des peines minimales d’une année d’emprisonnement.

Un communauté ébranlée

L’arrestation de Ronald Nolet avait ébranlé population de la région de Lac-Mégantic.
Des proches de l’individu de 53 ans soutiennent toujours qu’il est victime d’un coup monté, alors que d’autres l’ont condamné sur le champ.

En juin dernier, sa maison de la route 263 a été détruite par un incendie criminel.

Un homme de 35 ans avait avoué avoir déclenché le feu.
Il avait dit vouloir faire savoir que Ronald Nolet était plus en sécurité derrière les barreaux qu’en liberté chez lui.

Source: http://fr.canoe.ca/