Condamné pour viol par la cour d’assises à Rouen
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 08/03/2015
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La cour d’assise de Rouen condamne le beau-père pour viol…
Après avoir nié les viols, diffusé les photos et vidéos de sa victime alors âgée de 11 an, le sexagénaire à été condamnée à 14 ans de réclusion criminelle.
Pour l’avocate de la défense, « il y a un réel débat juridique », et au vu du dossier, le viol pourrait être « requalifié en atteintes sexuelles ».
Condamné pour viol par la cour d’assises à Rouen
Assises. Un sexagénaire a été condamné à 14 ans de réclusion criminelle par la cour d’assises de Rouen, pour avoir abusé à plusieurs reprises de sa belle-fille, alors âgée de 11 ans.
Un homme de 60 ans accusé depuis lundi devant les assises de Seine-Maritime de viol, d’agression sexuelle et de corruption de mineur sur sa belle-fille, âgée à l’époque de 11 ans, a été condamné à 14 ans de réclusion criminelle (lire notre édition du mardi 3 mars). Le parquet avait requis 12 ans de réclusion criminelle assortie d’un suivi socio-judiciaire pendant six ans.
Le sexagénaire avait rencontré la mère de la victime en 2007, lors d’une cure de désintoxication, avant de s’installer à son domicile dans l’agglomération rouennaise. Il aurait abusé de sa belle-fille entre 2008 et 2012 ; il a commencé par des agressions sexuelles, avant de la violer, tout en filmant et en prenant des photos des scènes. Il l’aurait violée entre une à deux fois par semaine à leur domicile. « Ma cliente a indiqué qu’elle n’avait pas compris au début ce qui se passait », explique son avocate Me Agathe Frémy-Barret. Ensuite le processus était enclenché, elle ne pouvait plus faire marche arrière ». D’autant plus que selon l’avocate, sa cliente était « isolée ; il n’y avait pas d’adultes capables dans son entourage de l’entendre ».
L’accusé nie avoir violé sa belle-fille et dit que selon lui, elle était consentante. Pour l’avocate de la défense, « il y a un réel débat juridique », et au vu du dossier, le viol pourrait être « requalifié en atteintes sexuelles ».
Selon la partie civile, il y a bien eu viol, car la victime n’était pas consentante. « Il y a eu l’effet de surprise lié à l’âge de ma cliente, souligne Me Agathe Frémy-Barret. Et l’accusé a joué la figure du père, ce dont avait besoin ma cliente à cette époque ». Selon l’avocate, ne voulant briser cet équilibre et celui de sa mère, qui avait rencontré un nouveau compagnon (l’accusé), la victime s’est tue.
L’accusé pourrait interjeter appel du verdict.
E. K.
e.kergal@presse-normande.com
Source: http://www.paris-normandie.fr/
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