
Villedieu-les-Poêles | Il écope de 18 mois de prison pour agressions sexuelles sur mineure
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
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- 21/09/2025
- 14:24

Âgé de 57 ans, l’homme comparaissait en visioconférence depuis la maison centrale de Saint-Martin-de-Ré (Charente-Maritime), où il purge une peine de 25 ans de réclusion criminelle prononcée par la cour d’assises de la Manche en septembre 2021, pour viols et agressions sexuelles.
« De toute façon, je veux mourir en prison, je ne pourrai plus nuire à la société » , a déclaré le prévenu, jeudi 4 septembre 2025, devant les juges du tribunal correctionnel de Coutances, où il était cité pour agression sexuelle sur mineure, en récidive.
En juin 1998, il avait déjà été condamné par la cour d’assises à 15 ans d’emprisonnement pour des viols.
Sa dernière condamnation date de décembre 2022, quand il a écopé, en correctionnelle, de deux ans de prison ferme pour agression sexuelle sur un codétenu.
Il est libérable en 2040.
Hier, on lui reprochait des faits commis entre janvier 2017 et mai 2018, dans une commune de Villedieu intercom.
« Pédophile »
La victime, âgée entre six et sept ans à l’époque des faits, avait fini par les dénoncer en 2022.
L’homme, qui avait installé sa caravane sur le terrain du père de la fillette, avait pratiqué à plusieurs reprises des attouchements sur la jeune victime.
« Oui, je l’ai embrassée sur la bouche. Oui, je lui ai mis la main sur la cuisse. Mais non, je ne lui ai pas mis la main dans le pantalon », déclare le quinquagénaire.
« Si je lui ai touché le sexe par-dessus le pantalon, c’était involontaire », ajoute-t-il arguant qu’il a davantage une attirance pour les jeunes garçons.
Il est décrit par l’expertise comme « pédophile ».
Selon le ministère public, requérant 18 mois de prison ferme, « le prévenu a profité de la candeur de la victime, qui a subi un profond traumatisme ».
La défense a plaidé la confusion de peine avec celle prononcée en décembre 2022, mais l’avocate n’a pas vraiment été aidée par son client : « Je ne veux pas de confusion de peine » a-t-il déclaré, des propos corroborant son intention de ne jamais sortir de prison.
Dix-huit mois de prison ferme
Joël Grave a été condamné selon les réquisitions : dix-huit mois d’emprisonnement ferme, interdiction de contact avec les mineurs et inscription au Fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles (Fijais).
Il devra, en outre, verser 2 500 € de préjudice moral à la victime, par le biais de l’ACJM, association d’aide aux victimes (https://acjm.info/) et administratrice ad hoc.
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