
Paris | Deux hommes soupçonnés d’avoir prostitué une adolescente remis en liberté
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
non
- 26/01/2025
- 09:39

Ses proches la cherchaient partout.
Et c’est finalement grâce à une de ses amies, avec qui elle était en ligne, qu’elle a finalement été retrouvée.
Une adolescente, dont nous ignorons l’âge pour l’heure, a été prise en charge ce vendredi soir à Paris (XVIIIe) à la suite de l’interpellation de ses proxénètes présumés, a-t-on appris de source policière.
Les deux suspects ont été arrêtés lors d’une intervention houleuse nécessitant l’utilisation d’un pistolet à impulsion électrique.
Il est environ 23 heures quand des équipages de police s’approchent d’un immeuble situé rue Marcadet entre La Goutte-d’Or et La Chapelle.
Les fonctionnaires ont été appelés par la salle de commandement, en lien avec une amie de la victime présumée.
Les deux adolescentes discutent via Snapchat.
La géolocalisation permet aux policiers de se rendre sur le secteur.
Difficile pour autant de situer précisément l’endroit où la jeune fille est susceptible d’être séquestrée.
Le pistolet à impulsion électrique utilisé deux fois
Tout à coup, un indice met les fonctionnaires sur la bonne voie.
Ils remarquent qu’un homme ferme les volets et la fenêtre d’un appartement.
Pour eux, c’est un signe.
Ils parviennent ainsi devant la porte de l’habitation.
Pour toute réponse à leurs coups de sonnette, une voix d’homme leur parvient depuis l’intérieur de l’appartement.
Il leur dit qu’il est en train de dormir avec sa copine.
Et il refuse d’ouvrir.
Que faire ?
A cette heure-là, difficile de forcer la porte.
Le feu vert est donné par le parquet de Paris.
L’interpellation est houleuse.
Toujours selon la même source policière, l’un des suspects aurait refusé de se laisser menotter.
A deux reprises, les fonctionnaires ont fait usage du pistolet à impulsion électrique.
Les suspects ont ensuite été conduits au commissariat du XVIIIe en attendant que le parquet de Paris saisisse le service de police adéquat.
À l’issue de la garde à vue, le ministère public a donc estimé qu’il n’y avait pas lieu de poursuivre les deux suspects.
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