Castres | Un prédateur placé en détention provisoire avant son jugement

Il se savait pourtant dans le collimateur de la police et de la justice.

Mais ses pulsions pédophiles sont visiblement trop fortes.

Un homme de 58 ans a de nouveau été interpellé ce mardi 3 septembre par les policiers de Castres en train de suivre un enfant qu’il avait déjà approché de trop près il y a quelques semaines.

Il a été écroué en attendant de comparaître devant le tribunal correctionnel de Castres en janvier.

Le dimanche 18 août dernier, les policiers sont appelés une première fois à la piscine de l’Archipel à Castres par des usagers qui trouvent le comportement suspect d’un homme qui semble prendre des photos d’enfants avec son téléphone.

Il est contrôlé mais les policiers ne découvrent rien de suspect.

Un comportement de “prédateur”

Mais une heure plus tard, les policiers sont de nouveau alertés par l’attitude louche d’un homme vis-à-vis d’un enfant dans le parc de Gourjade.

Une patrouille débarque très vite sur place et les fonctionnaires aperçoivent en effet un individu, le même qu’au complexe nautique, proche d’un enfant qu’il tient par le bras.

Il est immédiatement conduit au commissariat et placé en garde à vue.

Lors de la perquisition à son domicile, les enquêteurs vont découvrir des images pédopornographiques dans son ordinateur.

L’homme, âgé de 58 ans, sera alors placé sous contrôle judiciaire avec des obligations strictes, notamment de ne pas fréquenter les lieux avec des enfants, en attendant son jugement fixé au début de l’année prochaine.

Mais ce lundi, les parents de l’enfant importuné à Gourjade vont signaler aux policiers que leur fils a de nouveau croisé le même homme dans un bus de ville.

Et quand l’enfant est descendu à son arrêt, l’individu l’a suivi.

Les policiers ont alors interpellé l’homme à son domicile mardi matin de bonne heure.

N’ayant pas respecté son contrôle judiciaire et vu son comportement proche de celui d’un “prédateur”, il a été placé en détention provisoire ce mercredi soir en attendant sa comparution devant le tribunal correctionnel.

Mettre sous contrôle judiciaire, un pédocriminel interpellé correspond à lui donner une carte blanche pour continuer à agresser sexuellement et violer des enfants.

La détention provisoire en attente du procès devrait être automatisée.

Ce “faits-divers” est emblématique.