Angleterre | Paul McKee, condamné à 30 ans de prison pour de multiples viols d’enfants

Sous enquête depuis 2017, Il vivait en Thaïlande et a été extradé en septembre 2022 en vue de son procès. Un procès où il n’a montré aucun remords. Une libération conditionnelle sera possible dès 20 ans de prison.

Il était si reconnu qu’il avait, notamment, été mandaté par deux joueurs légendaires du FC Liverpool pour des fêtes privées.

Il a sévi pendant près de 25 ans.

Certains des enfants n’étant que des bambins au moment où ils ont été violés et frappés.

McKee filmait ses pédocrimes avec un caméscope.

Ce mormon a finalement été dénoncé en 2017.

Dans leurs témoignages, les plaignants ont décrit qu’ils étaient “traités comme de petits esclaves sexuels” alors qu’ils étaient âgés d’à peine deux ans.

McKee, un mormon « d’une famille religieuse ayant des liens étroits avec l’Église des Saints des Derniers Jours », vivait en Thaïlande, lorsque son frère lui a envoyé un message sur Facebook après avoir appris les allégations contre lui en 2017, McKee lui avait répondu qu’il était « désolé pour ce qu’il avait fait et demandait le pardon de Dieu ».

Malgré cela, entre 2017 et 2022, il n’a jamais daigné se rendre en Angleterre pour répondre aux allégations contre lui et a du être arrêté de force par la police thaïlandaise en septembre 2022.

Lors de l’arrestation, il a cassé la mâchoire d’un policier.

En Thaïlande, il travaillait pour une école primaire était marié et avait eu une fille. Il est soupçonné d’avoir commis des pédocrimes en Thaïlande mais aucune preuve n’a pu être établie.

A l’époque où il vivait encore en Angleterre, McKee avait transformé sa maison en une sorte de Neverland (le ranch de Michael Jackson) où se trouvaient toutes sortes d’animaux (cochons, singes, suricates, phalangers volants).

Un paradis pour enfants où ils étaient libres d’entrer et sortir. Les adolescents, eux, avaient le droit de fumer et de boire.

Lorsque le juge prononçait la sentence devant un McKee froid comme la mort, une femme a quitté la salle d’audience en larmes et en criant :

“Je vais payer quelqu’un pour le tuer, je veux sa mort”.

Le détective Constable Graeme Beacall a déclaré après la condamnation :

“Cette affaire a prouvé que le temps et la distance ne sont pas un obstacle à la justice, et que nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour trouver ce genre d’individus et les traduire en justice – même lorsqu’ils tentent de fuir vers d’autres pays.”

Son casier judiciaire était vierge. Ses victimes aussi.

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