Ecosse | Un réseau de pédocriminels satanistes a abusé d’enfants à Glasgow pendant 10 ans

Actualisation du 17 février 2025:

Trois victimes âgées de moins de 13 ans avaient été soumises à des abus sexuels et à des violences horribles dans un squat de toxicomanes à Glasgow surnommé « la maison des bêtes » sur une période de sept ans.

Le SCTS a confirmé que Iain Owens, Elaine Lannery, Paul Brannan, Barry Watson et John Clark ont fait appel de leurs condamnations et peines.

Un autre membre du gang, Scott Forbes, a soumis une intention d’appel (IIA) contre sa condamnation et sa peine la semaine dernière.

Le septième membre du groupe, Lesley Williams, a jusqu’à la fin de la journée de lundi pour faire appel ou soumettre une intention d’appel.

En janvier, les membres du groupe ont été condamnés à des peines allant de huit à vingt ans de prison et soumis à des ordonnances de restriction à vie (OLR).

Owens a été condamné à au moins 20 ans avant de pouvoir demander une libération conditionnelle, Lannery à 17 ans, Brannan à 15 ans et Williams à 14 ans. Clark a reçu une peine d’au moins 10 ans, Watson neuf ans et six mois, et Forbes huit ans.

Une OLR est une mesure réservée aux affaires les plus graves en Écosse qui n’impliquent pas un meurtre. Elle signifie que l’individu restera soit en prison soit sous surveillance pour le reste de sa vie.

Lors du prononcé des peines, le juge Lord Beckett a déclaré au gang qu’ils pourraient ne jamais être libérés. Il a affirmé :

« Ce tribunal est habitué à entendre les pires exemples du comportement humain, mais une telle dépravation envers de jeunes enfants dépasse tout ce que j’ai pu rencontrer. Ce n’est pas un comportement typique, et un tel abus extrême est rare. »

Il a salué la « force formidable » des enfants ainsi que leur « courage et persévérance », malgré les menaces d’Iain Owens.

La “maison sombre et effrayante”

Lors d’un procès de deux mois au High Court de Glasgow, les jurés ont entendu que deux filles et un garçon avaient été violemment et sexuellement agressés à plusieurs reprises entre 2012 et 2019.

Le gang organisait des « soirées viols » et des « soirées danse et sexe » dans un appartement insalubre fréquenté par des toxicomanes à Glasgow.

Une fille a été violée par les membres du gang alors qu’elle portait encore des couches.

Elle a décrit l’appartement comme la « maison sombre et effrayante » parce qu’elle avait été enfermée dans un placard contenant une boîte pleine d’araignées.

La fillette a également été enfermée dans un four et un réfrigérateur et forcée à manger de la nourriture pour chien.

Un garçon plus âgé et une fille ont également été soumis à des coups brutaux et à des violences sexuelles.

Les membres du gang consommaient des drogues de classe A devant les enfants et les forçaient à consommer de l’alcool et des drogues.

Après les condamnations des membres du gang, le gouvernement écossais a reconnu que les victimes avaient été « abandonnées ».

La ministre en charge des enfants, Natalie Don-Innes, a informé les députés écossais que le gouvernement avait mis en place le “Groupe stratégique national sur l’exploitation sexuelle et les abus sexuels sur enfants” pour répondre à ces problématiques.

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Actualisation du 9 janvier 2024:

Iain Owens, 45 ans ; Élaine Lannery, 39 ans; Lesley Williams, 41 ans; Paul Brannan, 41 ans ; Scott Forbes, 50 ans ; Barry Watson, 47 ans ; et John Clark, 47 ans, attendent désormais leur sentence après avoir été reconnus coupable de multiples viols et agressions sexuelles infligés à trois enfants, âgés de moins de 13 ans de 2012 à 2019, dans un appartement sordide de Glasgow où de l’héroïne et du crack étaient consommés.

Ces deux femmes et cinq hommes risquent la prison à vie. La sentence sera en principe prononcée ce jeudi 11 janvier.

Un procès de huit semaines devant la Haute Cour de Glasgow a entendu des témoignages de violences physiques et sexuelles sur des enfants, qualifiés de « déchirants » par le juge Lord Beckett qui a aussi déclaré :

“Nous avons plongé au plus profond de la dépravation”.

Par exemple une jeune fille a été violée par des membres du groupe alors qu’elle était si jeune qu’elle portait encore des couches.

L’accusation selon laquelle les accusés auraient utilisé une planche Ouija pour « faire appel à des esprits et des démons », faisant croire aux enfants victimes qu’ils « pouvaient voir, entendre et communiquer avec des esprits et des démons » et les faire participer à de la « sorcellerie », a été abandonnée par l’accusation pendant le procès. (ndlr : allez, hop, sous le tapis)

Le tribunal a appris que les enfants étaient entrés en contact pour la première fois avec un service social à Glasgow en août 2017 et n’avaient été estimés en danger qu’ en juillet 2018.

Cependant, les allégations de viols et autres violences n’ont été révélées qu’en mars 2020.

Quatre membres du groupe : Owens, Lannery, Brannan et Williams, ont été reconnus coupables de tentative de meurtre sur une enfant en la coinçant dans un micro-ondes.

Les sept ont été reconnus coupables d’avoir participé au viol collectif d’un enfant.

Une huitième personne, Marianne Gallagher, 38 ans, a été reconnue coupable d’avoir agressé une enfant , mais vue sa peine différée d’un an pour bonne conduite et libérée sous caution.

Owens et Lannery ont également été reconnus coupables de plusieurs chefs d’accusation d’agression, d’agression sexuelle et d’avoir incité un enfant à consommer de la drogue et de l’alcool.

Williams a également été reconnu coupable d’agression et de fourniture de drogue.

Brannan a en outre été reconnu coupable d’agression sexuelle, ayant amené des enfants à consommer de la drogue et de l’alcool et fournissant des drogues de classe A.

Watson et Clark ont ​​également été reconnus coupables d’agression sexuelle.

Trois des personnes jugées : Mark Carr, 49 ans ; Richard Gachagan, 46 ans; et Leona Laing, 51 ans, ont été acquittées de toutes les accusations.

Source 1
Source 2

Article du 12 Janvier 2023:

Onze personnes sont accusées d’être impliquées dans le réseau présumé de pédophilie qui aurait impliqué de la sorcellerie, une tentative de meurtre et de graves violences sexuelles.

Un réseau pédophile satanique a forcé des enfants à tuer des animaux et à fabriquer une planche ouija pour faire appel aux esprits et aux démons, a déclaré un tribunal.

Sept hommes et quatre femmes font face à un acte d’accusation de 14 pages pour des crimes présumés qui auraient eu lieu entre janvier 2010 et mars 2020 à plusieurs adresses à Glasgow.

Certaines accusations affirment que les victimes présumées – deux jeunes filles et un jeune garçon – ont été contraintes de tuer des animaux et d’utiliser une planche ouija, ou un objet similaire, “pour faire appel aux esprits et aux démons”.

L’une des jeunes filles aurait été enfermée dans un micro-ondes, un réfrigérateur, un four et un congélateur dans le dessein d’être tuée par six membres du groupe, selon les accusations.

Les procureurs allèguent que Iain Owens, 43 ans, Elaine Lannery, 38 ans, Lesley Williams, 38 ans, Paul Brannan, 40 ans et John Clark, 46 ans, ainsi que feu Steven McHendrie, 55 ans, ont également poursuivi la jeune fille tout en “portant un masque de diable », soufflant de la fumée sur son visage après avoir pris de la drogue.

Il y a aussi des allégations selon lesquelles des membres du groupe “ont applaudi, applaudi et encouragé verbalement” et enregistré les jeunes victimes d’abus sexuels.

Les accusés auraient en outre forcé les enfants à participer à des “séances” sataniques au cours desquelles on leur aurait dit qu’ils buvaient du sang et mangeaient un cœur.

L’une des filles aurait été menacée d’être envoyée en Turquie avec un inconnu, tandis qu’un garçon aurait été plongé dans un bain rempli de sang.

Le garçon aurait été forcé de poignarder à mort une perruche par des membres du groupe, qui portaient des capes et des cornes de diable.

M. Owens, Mme Lannery, Lesley Williams, M. Brannan, M. Clark, Marianne Gallagher, 38 ans, Scott Forbes, 49 ans, Barry Watson, 46 ans, Mark Carr, 49 ans, Richard Gachagan, 45 ans et Leona Laing, 50 ans, nient les accusations portées contre eux.

Maureen Goudie, Robert Brown, James McLean et Douglas Gachagan sont également mentionnés comme étant impliqués dans un certain nombre d’accusations, mais sont décédés.

Lors d’une audience à la Haute Cour de Glasgow vendredi 6 janvier, le juge Lord Beckett a estimé que le procès complet pourrait prendre jusqu’à sept semaines.

Le juge a déclaré au tribunal:

“Il y a tellement de personnes dans l’affaire qu’il pourrait y avoir un niveau inhabituel de perturbation.”

Aucun des accusés n’était présent à l’audience de vendredi. Plusieurs avocats de la défense ont fait part de leurs inquiétudes concernant une vidéo publiée sur les réseaux sociaux concernant le procès quelques heures avant l’appel de l’affaire.

Gary Allan KC a décrit le contenu de la vidéo comme “accusatoire” et comportant des “termes désobligeants” dirigés contre l’accusé.

• M. Owens et Mme Lannery, de Thornlie-bank, Renfrewshire, sont accusés d’avoir violé à plusieurs reprises les trois enfants avec 15 autres adultes.
• M. Brannan, M. Gachagan, M. Carr, M. Clark, M. Forbes et M. Watson sont accusés de s’être exposés et d’avoir commis des actes sexuels sur un enfant pendant que d’autres applaudissaient.
• Mme Lannery, Lesley Williams, Mme Laing et Mme Gallagher, de Maryhill, Glasgow, auraient “applaudi et encouragé verbalement les viols”.
• M. Brown, Mme Goudie et M. McHendrie ont également été accusés de viol. Tous trois sont maintenant décédés.
• James McLean et Douglas Gachagan, également décédés, auraient violé la plus âgée des deux filles dans diverses maisons de Glasgow. Ils auraient agi avec M. Owens et M. Watson, de Mount Vernon, Glasgow, M. Brannan et M. Clark, tous deux de Clydebank, Forbes, du Townhead de la ville, et M. McHendrie.

En plus de 16 personnes nommées dans des documents judiciaires, les accusations font également référence à une personne inconnue en relation avec une agression présumée contre le garçon. On prétend que le suspect l’a blessé au point que sa vie était en danger avec M. Owens, Mme Lannery, M. Brannan et Mme Gallagher.

Les documents judiciaires allèguent qu’ils “l’ont frappé et giflé” avec un livre, des jouets et un briquet. Ils l’auraient également pourchassé, lui auraient baissé le pantalon et l’auraient frappé sur les fesses avant de le plonger dans un bain rempli d’un liquide qu’ils disaient être du sang.

Il ajoute qu’ils ont “poussé sa tête et son corps sous ledit liquide et l’ont maintenu là, limitant sa respiration”. Le groupe lui aurait également fait boire de l’alcool et consommer de la drogue au point de mettre sa vie en danger.

M. Owens, Mme Lannery, Lesley Williams, M. Brannan, M. Gachagan, Mme Laing, Mme Gallagher, M. Carr, M. Clark, M. Watson, Brown, Mme Goudie et M. McHendrie sont accusés d’avoir frappé la fille sur la tête et le corps avec des objets.

Les accusés allèguent également qu’ils ont également enfoncé un fauteuil roulant dans ses jambes, mis un sac en polyéthylène sur sa tête et son corps et restreint sa respiration.