Revin | Accusé d’agression sexuelle, il dormira en prison jusqu’à son procès

L’homme, debout dans le box des accusés s’exprime peu.

Les magistrats doivent s’y reprendre à plusieurs reprises pour lui arracher d’autres réponses qu’un oui ou un non.

L’accusation a laquelle il a à faire face en comparution immédiate est grave.

Une agression sexuelle sur une fillette de 4 ans.

Il s’agit de la petite-fille de celle qui était sa compagne au moment des faits, dont il est depuis séparé.

Il aurait attiré la jeune fille chez lui, à Revin, pour, selon ses propres termes, mentionnés dans la procédure et repris par le président d’audience, « essayer avec une enfant ».

S’il a demandé un délai pour être jugé, se posait la question des mesures de sûreté à prendre à son encontre.

Le premier élément pris en considération, notamment par le parquet, est le fait qu’il s’agit d’une récidive.

Il avait déjà été condamné en octobre 2020 pour une agression sexuelle sur la nièce de son ex-compagne, tout juste majeure.

La possibilité d’attouchements supplémentaires à l’encontre d’autres femmes de cette même sphère familiale était également mentionnée par le président de l’audience comme présents dans la procédure.

Une expertise psychiatrique inquiétante

Le parquet a demandé son maintien en détention provisoire pour empêcher notamment tout renouvellement des faits.

Le procureur s’appuie pour cela sur l’expertise psychiatrique qui pointe un risque avéré de dangerosité.

Le psychiatre qualifiant même l’attitude de l’accusé comme enjouée et les regrets exprimés comme surjoués.

Se disant réaliste, la défense n’a pas sérieusement contesté la mesure, l’avocate se disant « consciente qu’il coche toutes les mauvaises cases ».

Le tribunal à fait droit aux réquisitions du parquet.

L’homme dormira donc en prison jusqu’au 16 décembre, date de l’audience.