En 2007, le président Sarkozy reçoit la veuve Borrel à l’Élysée, il fait paraître le soir même un communiqué qui explique que le juge Borrel a bien été assassiné.
Suite à cette publication, des manifestations ont lieu à Djibouti.
En effet en publiant ce communiqué Nicolas Sarkozy témoigne de son soutien à Mme Borrel, qui met publiquement en cause le chef de l’État Djiboutien.
Des manifestations ont lieu par le pouvoir, mais soulèvent un autre scandale, jamais mentionné jusqu’alors, celui d’un réseau pédophile français sur lequel aurait enquêté le juge Borrel.
Il impliquerait des français hauts placés.
Peu de médias font référence à ce nouvel élément, pourtant cette piste se révèle très importante :
La brigade criminelle avait déjà en 1999 pris connaissance d’une liste faite par le juge Borrel.
Sur cette liste paraissait des noms de militaires et de diplomates français ayant commis des abus sexuels sur des enfants.
Il pourrait certainement s’agir du document recherché par certains officiers français, demandé à Mme Borrel.
De plus, deux militaires se seraient donné la mort concernant des affaire similaires; la cause de leur mort a été dissimulée par l’armée française.
Le juge Borrel avait déjà enquêté à Lisieux sur des affaires de pédophilie (cf affaire de Delphine Boulet).
Elles avaient toujours été étouffées.
Lisieux est aussi la ville où son collègue Charles Clerc Renaud, président du tribunal, se serait suicidé d’une balle dans le cœur quelques jours avant l’assassinat de Borrel.
A Djibouti, Bernard Borrel fréquentait des français influents : Jean Jacques Mouline, chef de la mission française de coopération; mais aussi Claude Sapkas Keller, conseiller à la présidence de la République de Djibouti et le psychiatre militaire Régis Puech.
Revenus en France après l’assassinat du juge Borrel, ils refuseront de s’exprimer sur ce sujet.