Appel à témoins aux familles des enfants scolarisés à l’école maternelle Jules Ferry ou à l’école maternelle Louis Aragon de Montreuil.
Suite aux affaires de pédophilie avérées (examens médicaux) et récentes découvertes dans ces deux établissements et au déni de la mairie, un certain nombre de familles d’enfants victimes sont déjà groupées et solidaires pour faire valoir leur droit et obtenir justice.
L’union faisant la force et ne souhaitant exclure aucune victime, ces familles font un appel à témoin afin de se rendre compte de l’ampleur réelle des actes perpétrés par les personnes accusées par les enfants de manière circonstanciée et cohérente.
Cette action devrait en toute logique avoir déjà été menée par les services de police, la mairie, les médias…
Mais nous vivons dans une funeste époque où l’intégrité physique et psychique des enfants n’est semble-t-il pas leur priorité, bien au contraire.
Ainsi nous demandons aux parents qui le souhaitent de questionner leurs enfants quand à d’éventuels actes qu’ils auraient pu subir.
Notre psychologue spécialisée vous indique ci-dessous quelques pistes à utiliser à votre guise pour aborder le sujet de manière délicate avec vos enfants.
« Votre enfant est ou a été scolarisé dans une de ces deux écoles et vous craignez qu’il ait subit quelque chose.
Des éléments peuvent déjà vous interpeller : cauchemars, replis sur soi ou au contraire, forte agitation, perte d’appétit, perte d’énergie, un intérêt accru pour tout ce qui est sexuel et en décalage avec l’âge de l’enfant……
Cependant, un enfant ayant subi des violences sexuelles peut ne pas donner à voir de symptômes particuliers ; ce n’est pas parce que l’enfant semble « indifférent » aux violences sexuelles qu’il a subi, qu’elles ne sont pas graves et qu’il n’est pas traumatisé.
Il est juste dissocié et anesthésié émotionnellement, ce qui est le signe, au contraire d’un traumatisme sévère. (Il s’agit d’un processus de sauvegarde neuro-biologique qui se manifeste lors de violences afin de protéger l’organisme. C’est la dissociation traumatique.)
Afin de vérifier que rien ne leur est arrivé, vous pouvez faire un travail de prévention, à l’occasion d’une actualité par exemple, la vôtre, celle de ces deux écoles car il est important que les enfants soient avertis qu’il existe des personnes qui agressent sexuellement les enfants et qu’il s’agit le plus souvent de personnes proches (comme à l’école par exemple) et qui peuvent leur paraitre sympathique de prime abord.
Les avoir informés, ouvrir ce délicat dialogue leur permettra d’anticiper les dangers et éventuellement de réaliser que quelque chose d’anormal leur est arrivé, de le nommer et enfin d’en parler plus facilement.
Faites le point avec votre enfant sur ce qu’il sait et sur ce qu’il ne sait pas : les zones du corps qui lui sont intimes, ce qu’un adulte a le droit ou pas de faire (te prendre par la main pour traverser la rue en sortie scolaire ou pour aller au gymnase = oui ; te défaire ton pantalon pour toucher ton zizi = non)
Enfin, demandez-lui si tout va bien pour lui, si personne ne l’embête, si personne ne lui a fait du mal… et pas seulement si vous avez des doutes ou que votre enfant à un comportement changeant.
Il faut leur poser régulièrement ces questions, c’est-à-dire tenir compte qu’il est très difficile pour un enfant de parler de ce qu’ils ont subi, en raison de :
- De la stratégie de l’agresseur : menaces, manipulation affective pour faire participer l’enfant, l’agression qui est en soi sidérante et paralysante pour l’enfant, l’empêchant de réagir et de comprendre. L’enfant peut alors se sentir responsable. Se développe alors les sentiments de honte et de culpabilité.
- Du traumatisme subi : la mémoire traumatique lui fait revivre les violences et entraine une grande souffrance lorsqu’il tente d’en parler et de la dissociation qui le « déconnecte » et lui donne un sentiment d’irréalité et de doute.
- De la peur bien sûr de ne pas être cru notamment en raison de la trahison qu’il a déjà subi de la part de l’agresseur qui était censé être un adulte de confiance.
Vous l’aurez compris, l’important est de rassurer, encore et encore, votre enfant et lui faire comprendre que dans votre famille, ce dialogue est possible. »
Votre enfant a fréquenté un ou plusieurs pédophiles, il est temps de vous assurer que votre enfant n’en a pas été la cible ou ne détient pas des informations importantes à ce sujet.
N’hésitez pas à nous contacter à tous propos aux coordonnées suivantes :
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