Les réseaux pédocriminels n’existent pas | Round 32 | Réseau Righton

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Des preuves « de réseaux pédocriminels internationaux » ressurgissent à Gozo (Malte)
Un « réseau pédophile d’élite » qui compterait plus de 20 membres proéminents du parlement britannique, du pouvoir judiciaire, et même des figures religieuses.

Le podcast complet de cet article est téléchargeable ci-dessous (clic-droit puis “enregistrer la cible du lien sous”) ou à retrouver sur notre chaine Youtube.

Podcast – Réseau Righton (45′)

Des preuves étiquetées par un département des services sociaux britanniques comme « abus organisés de jeunes garçons » et « commerce » de jeunes victimes à Malte et Gozo, refont surfaces après plus de deux décennies, suite aux allégations d’un lanceur d’alerte concernant un « réseau pédophile d’élite » qui compterait plus de 20 membres proéminents du parlement britannique, du pouvoir judiciaire, et même des figures religieuses.

La preuve d’abus organisés et le trafic de jeunes garçons à Gozo, et possiblement à Malte.

Des actes perpétrés pour la plupart entre les années 70 et le début des années 90, qui refont surface sous forme d’une fuite d’un rapport « strictement confidentiel » datant de 1993 et émis par le département des services sociaux de Hereford and Worcester (Ndt : un ancien comté Britannique).

Un rapport mystérieusement enfoui à l’époque, probablement par des personnes inconnues, en positions d’autorité aux Royaume-Uni.

En 1992, un certain Peter Righton a été inculpé, puis reconnu coupable de possession de ce qui fut décrit comme de la « littérature obscène », en rapport avec des enfants et de jeunes garçons de moins de 16 ans.

La « littérature » en question était en fait des photos de jeunes garçons nus.

Durant l’enquête, le département de la police et des douanes a effectué un raid chez Righton où ils ont confisqué « une quantité très importante de matériel », incluant des lettres, des agendas, photographies, magazines et vidéos.

Selon le rapport, « Righton accumulait un grand nombre de lettres et de documents et il y a plusieurs boites de lettres qui expliquent avec des détails chronologiques, comment Righton et certains de ses associés sont restés en contact pendant plusieurs années, et l’intérêt très clair qu’ils montraient à abuser de jeunes garçons ».

Parmi les correspondances découvertes durant l’enquête, il y a la preuve accablante d’une organisation pédocriminelle à Gozo et possiblement à Malte.

Des preuves écrites d’abus et de trafic de jeunes garçons à Malte

D’après le rapport « strictement confidentiel » de 1993 :

« Parmi les affaires de Righton, il y a également la preuve écrite de liens avec le P.I.E en Suède et en Norvège, ainsi que d’abus organisés de jeunes garçons à Gozo et Malte.

Righton et Napier sont impliqués dans le « trafic » de jeunes victimes dans ce dernier pays. »

« P.I.E » fait référence au « Peadophile Information Exchange », qui avait fait campagne pour légaliser le sexe avec les enfants dès l’âge de 4 ans.

Righton était connu comme le membre 51 du P.I.E

Le nom expurgé serait vraisemblablement celui de l’ancien partenaire de Righton qui, pour des raisons légales, doit être nommé Richard Napier.

Un documentaire de la BBC « Inside Story : The Secret Life of a Paedophile » expose l’histoire sordide des crimes de Righton contre l’enfance.

Il est documenté dans ce reportage comment :

Ils passaient régulièrement des vacances ensemble dans la méditerranée, où ils sollicitaient la compagnie de garçons locaux.

À l’époque où ce rapport des services sociaux fut écrit, la preuve écrite des abus à Gozo et Malte, a dut toucher la corde sensible du département des services sociaux de Hereford and Worcester, lequel donna aux abus de Malte, une grande importance en tant que première mention tangible d’abus émanant de cette correspondance.

Cette preuve des abus commis à Gozo et Malte, est stockée par la West Mercia Police jusqu’à ce jour, et la police maltaise devrait avoir de bonnes raisons d’y demander l’accès.

Il y a à ce jour sept boites de lettres entre Righton et d’autres pédophiles qui ont été confisquées chez lui.

La dissimulation et la nouvelle enquête

Le lanceur d’alerte Peter McKelvie, un ancien cadre de la protection de l’enfance au département des services sociaux Hereford et Worcester, et qui a écrit le rapport « strictement confidentiel » de 1993, a déclenché une enquête de police en 2012 lorsqu’il révéla que sept boites de lettres contenant les preuves d’un puissant réseau pédocriminel existaient, y compris des lettres entre Righton et d’autres pédophiles, stockées à la West Mercia Police.

Et Righton n’était pas un délinquant sexuel ordinaire.

Il a été une figure supérieure et respecté dans le domaine des foyers d’enfants, et un ancien consultant à l’œuvre de charité National Children’s Bureau, dont les mécènes comptaient la ministre de la santé d’alors, Virginia Bottomley.

Après la descente chez Righton en 1992, Virginia Bottomley s’est déclarée « choquée », et a demandé un rapport complet.

Ce fut la dernière fois que Bottomley parla de cette histoire, et aucun rapport ne fut jamais publié.

Mr McKelvie fit part de ses préoccupations au député travailliste Tom Watson, qui leva la question au parlement en 2012.

Selon Mr McKelvie, qui a passé de nombreuses années à œuvrer pour voir la vérité dévoilée :

Nous ne savons toujours pas qui a donné l’ordre de mettre fin à la première enquête.

À mon avis, cette personne est autant coupable que Peter Righton et son réseaux d’abuseurs d’enfants.

La décision d’y mettre un terme a probablement été prise par Michael Howard et/ou Virginia Bottomley.

Howard était ministre de l’intérieur à l’époque, avec une responsabilité globale sur la police, et Bottomley était ministre de la santé, avec une responsabilité globale sur les foyers d’enfants et le travail social.

Mr McKelvie était en réalité la source pour la question parlementaire de Mr Watson, et il était aussi impliqué dans le documentaire de la BBC qui exposa Righton 20 ans plus tôt.

Mr McKelvie déclara récemment,

à l’époque de l’arrestation en 1992, pour possession d’images indécentes d’enfants, Peter Righton était sur le point d’assumer des travaux pour le département de la santé en tant qu’expert en protection de l’enfance.

Il a longtemps été au sommet de la profession dans le travail social, et à des postes comme conseiller au National Children’s Bureau, Directeur de l’Education au National Institute of Social Work, et maître de conférence à l’Open University sur les pratiques dans le travail social.

Un documentaire de la BBC (Inside Story) de 1994 met la vérité à nue sur Righton, un loup en habit de mouton, un dangereux prédateur pédophile avec des relations, qui durant sa vie abusa des enfants aux Royaume-Uni, en Suède, à Malte, au Danemark et en Hollande.

20 personnes bien connues dans un « réseau pédocriminel privilégié »

Des appels renouvelés pour des investigations sont encore apparu le mois dernier, après que Mr McKelvie prétendit que, jusqu’à 20 figures publiques Britanniques de premier plan appartiennent à un réseau pédocriminel privilégié.

Des juges, nobles et députés font partie de ces 20 personnalités proéminentes qui abusent des enfants depuis des décennies, d’après un ancien cadre de la protection de l’enfance.

Il a dit à la presse britannique qu’il y a des preuves liants d’anciens politiciens à un prétendu réseau pédophile, et Lord Warner, ancien ministre de la santé, a dit que ces allégations étaient crédibles.

L’ancien cadre de la protection de l’enfance du comté de Hereford et Worcester a dit :

Je crois qu’il y a des preuves solides, et des informations qui pourraient être transformées en preuves si elles sont étudiées correctement.

Des preuves qu’il y a eu des privilégiés très puissants aux sommets des classes politique, depuis aussi longtemps que je suis en vie.

Il y a eu des raisons suffisantes d’enquêter sur ça régulièrement depuis les 30 dernières années, et il y a toujours eu bloque, dissimulations et collusions pour éviter que cela n’arrive.

Nous regardons vers les Lords, les Communes, le pouvoir judiciaire – toutes institutions où il y aurait eu un petit pourcentage de pédophiles, et un nombre légèrement plus important de gens, qui savaient mais n’ont rien fait pour des raisons d’intérêts personnels, d’auto-préservation ou de parti politique, il a été plus sûr de couvrir l’affaire que de la traiter, déclara-t-il à la BBC

Je dirais que nous parlons de plus de 20 personnes, et un nombre plus important de gens qui savaient et n’ont rien fait, qui étaient en position de faire quelque chose.

Righton est mort sans avoir à faire face à un tribunal correctionnel pour les abus sur des douzaines de garçons, des abus qu’il a consigné avec des détails sordides dans ses agendas, intitulé « Some Boys » (quelques garçons).

Aujourd’hui, de nombreuses questions restent en suspens sur la façon dont Righton a échappé à la justice toute sa vie.

Les mêmes questions se posent pour Savile, Sir Ciryl Smith et Sir Peter Morrison.

C’est pourquoi, les survivants et les militants demandent d’urgence une enquête indépendante sur les réseaux organisés d’abus sur les enfants les plus vulnérables de notre société par des individus puissants.

L’ampleur des abus de Righton impliquerait des viols, des coups, de jeunes garçons passés entre pédophiles « comme des morceaux de viande », d’après Mr McKelvie.

Durant les années 1980, les foyers d’enfants servaient de « chaîne d’alimentation » pour l’abus d’enfants, et étaient ciblés par des « gens au pouvoir », a-t-il dit.

L’abus sexuel des enfants est une dynamique du pouvoir, c’est bien souvent de quoi il s’agit.

Ce que je suggère, c’est qu’il est possible que des personnes puissantes, faisant autorité, en particulier les communautés qui ont parfois accès aux maisons d’enfants.

J’ai dû virer deux managers de maisons d’enfants… pour avoir abusé des enfants à leur charge.

La ministre de l’intérieur britannique Theresa May a annoncé deux nouvelles enquêtes.

Les partis politiques et le MI5 vont voir leurs dossiers examinés à la loupe, sur fond d’allégations d’abus sur enfants par des politiciens, tandis que la BBC et des organisations religieuses devraient tomber sous le mandat d’une nouvelle grande enquête, afin de savoir si ceux au pouvoir, ont fermé les yeux sur des déclarations d’abus.

Lord Warner a dit que la ministre de l’intérieur doit « nettoyer les écuries d’Augias », afin de maintenir la confiance du publique pour l’establishment.

Righton est mort en 2007, à l’âge de 81 ans, iila, en tout et pour tout, dû payer une amende de 900 livres sterlings (1.000 euros) pour possession de matériel pédopornographique.

Mais plusieurs de ses victimes vivent encore avec leurs souvenirs traumatiques, à Malte et Gozo, possiblement ailleurs en Méditerranée et aux Royaume-Unis.

Le reportage de la BBC « Inside Story » où Peter Righton apparaît peut-être vu ici :

Dans ce documentaire, on voit clairement au travers des photos, lettres et vidéos saisies, un certain nombre d’autres pédophiles impliqués dans ce réseau Righton.

Peter Righton (de son vrai nom Pedro Santos) commence sa carrière de pédophile dans les années 50, dans un collège public pour garçons d’Oxford, il y est surveillant et aumônier.

https://en.wikipedia.org/wiki/Peter_Righton

En 1957, il devient professeur d’anglais dans l’internat Red Hills pour garçons difficiles, à Maidstone dans la province du Kent.

Sa chambre jouxte celles des garçons.

http://redhillschool.info/

http://www.redhilltrust.org/

Alan Rimmer un ancien collègue témoigne :

Il y avait de nombreux garçons et collègues, qui se plaignaient de comportements gênants, et de rituels étranges que Righton avait avec les enfants.

Il avait des activités dans sa chambre, avec des garçons qui n’avait rien à voir avec les activités habituelles pratiquées dans l’école à cette époque.

Je me rappelle de courses-poursuites, où Righton pourchassait les élèves, et dont le but était de leur mettre de la mousse à raser dans les pantalons.

Des choses de ce genre.

Righton y est décrit comme très proche des garçons les plus jeunes.

Mark Fulles, l’un d’entre eux témoigne :

Vous deviez aller dans la chambre de Peter, vous allonger sur le lit pour avoir une cigarette.

Il m’employait pour laver sa voiture et en échange, j’avais le droit de sortir de l’établissement en allant faire un tour en voiture avec lui.

Puis j’ai du nettoyer sa chambre.

Puis, quand il pensait que j’étais suffisamment souple pour aller dans son sens, il m’offrait de plus en plus de choses.

Après avoir fini de laver sa voiture tard le soir, il me payait une glace, puis il m’emmenait nager dans un étang.

Il arrivait en serviette, puis quand venait mon tour de me changer, il me déshabillait pour me changer.

En rentrant, on alla discuter dans la chambre de Righton, et il arriva et se mis nu sur son lit.

Là, il se masturba jusqu’à éjaculer. Puis ça a recommencé et, soit il me masturbait, soit je devais le masturber.

C’était quelque chose qui pouvait arriver jusqu’à six fois par semaine.

J’avais 12 ans. J’étais terrifié.

J’ai progressivement été enrôlé par Righton pour recruter d’autres garçons, pour faire les petits travaux pour Righton.

Il me demandait si celui-là qu’il avait repéré serait bien pour faire le job, en fait, il me demandait implicitement si le garçon serait à mon avis, prêt à lui faire les mêmes choses que moi.

Je savais qu’il y avait d’autres  garçons qui étaient aussi abusés comme moi par Righton car ils me l’avaient dit, il y en avait au moins 6.

Depuis je n’arrive pas à avoir des relations normales avec les gens, en particulier avec les hommes ou avec des personnes en position d’autorité.

Je n’arrive pas à m’exprimer, et je me rétracte très vite dans ma coquille.

Ma femme me soutient énormément, mais je pense que j’aurais pu avoir une vie réellement heureuse sans tout ça.

Righton écrit tout à fait consciemment dans son journal intime :

C’est un crime pour un homme de 37 ans de faire l’amour avec un garçon de 15 ans.

Peu de temps après, les faits commençaient à circuler parmi les élèves, puis les collègues.

Il y eu même une enquête de la police… qui a été abandonnée pour “manque de preuves”.

Deux collègues avait fait des rapports et des accusations au directeur de l’établissement.

Righton a nié, disant que les rumeurs étaient infondées.

Il est malgré tout, poussé vers la sortie sans faire de vagues en vertu d’un « gentlemen agreement ».

Il a pu ainsi continuer sa carrière de pédophile dans l’éducation, aucune mesures n’ont été prises par la direction d’aucune sorte.

Ce sont des techniques d’emprise psychologique sur les enfants en manque d’affection, qui sont vite prisonniers des situations dans lesquelles ils se retrouvent et ne peuvent en sortir.

Ils se sentent sales, perdus, confus, dégradés, souillés.

En anglais cela se nomme « grooming », analyse une pédopsychiatre

Fulles alla rencontrer pour le reportage, Righton qui affirma “qu’après Red Hills, il avait toute sa vie fait en sorte de ne plus se mettre dans une situation où il était en position d’abuser d’enfants”.

La suite nous prouvera le contraire et va mettre en exergue ce menteur pathologique et dangereux prédateur sexuel sur mineurs qui faisait figure de référence nationale auprès de toutes les administrations du pays sur le sujet des foyer d’accueil pour enfants.

A peine un mois plus tard, il était de nouveau auprès de garçons qu’il violait.

Righton tenait des listes de ses proies dans un cahier intitulé « Some Boys » qui durent sur plus de 30 ans, où l’on compte 28 enfants à Red Hill et en tout, plus d’une centaine de noms d’enfants âgés de 12 à 16 ans dans tous les endroits où il a vécu, où il est allé en vacances.

En 1965 il rejoint l’équipe de la « Kylian University » où il se fait un nom dans le monde de la recherche sociale en protection de l’enfance et où il forme des générations de travailleurs sociaux.

Il s’y fait un réseau d’amis et de relations dans l’establishment et le monde de l’aide sociale

Il discute de ses proies avec un ami révérend, visiblement pédophile également, John Neale, et par ailleurs amant de Righton.

https://en.wikipedia.org/wiki/John_Neale_(bishop)

En 1968, Righton devient « Senior Lecturer » (Maître de conférences) à la « National Institute for Social Work (NISW) », une institution qui conseille et aide les politiques à concevoir et réformer les politiques nationales et les pratiques dans le domaine de la protection de l’enfance.

http://www.nisw.org.uk/

https://en.wikipedia.org/wiki/National_Institute_for_Social_Work

En 1971, Righton il rejoint l’équipe d’une association le « National Children’s Bureau (NCB) » basé à Islington.

https://www.ncb.org.uk/

https://en.wikipedia.org/wiki/National_Children%27s_Bureau

Islington est un des quartiers de Londres où existait un immense réseau pédophile de VIP qui s’approvisionnait dans les orphelinats (avec notamment le quartier Lambeth).

Le NCB avait aussi un bureau à Belfast où existait également un immense réseau pédophile VIP, le réseau « Cairns-Born Again » qui mêlait les personnalités hauts-placées de l’IRA et des loyalistes soi-disant ennemis jurés.

Là, il dirigeait une équipe qui devait travailler directement avec les enfants.

L’ambiance était à la « libération des mœurs » (libération des pervers par la même occasion) et Righton fait son « coming-out » en tant qu’homosexuel.

Il se permet de plus en plus de choses.

Ann Goldie, une travailleuse sociale à la retraite qui a été en contact avec Righton témoigne :

Le climat de l’époque incluait le fait que les enfants étaient des êtres sexuels, et qui pouvaient éventuellement justifier des relations sexuelles avec des personnes considérablement plus âgées qu’eux.

Je pense que je n’ai jamais été totalement en accord avec ça, mais il y a une part de moi qui a été mentalement préparée à pouvoir être convaincue par ce genre de théorie.

Mais avec les années, j’ai été confronté et j’ai bien du reconnaître la souffrance causée aux enfants victimes par les abus sexuels pédophiles.

Righton m’avait confié que lors de son travail de terrain, il avait été lui-même amené à avoir des relations sexuelles avec 8 ou 9 garçons.

Il adorait et était très fort pour manipuler les garçons prépubères, et arrivait à obtenir des relations sexuelles avec eux tout en restant amicale, sympathique, et même d’une certaine façon, apprécié d’un ou deux des enfants, comme on pourrait l’être en tant que parrain.

J’étais moi-même secrètement lesbienne, il savait que je l’étais et il considérait que j’allais forcément lui être loyale, puisqu’il détenait cette information.

Donc je n’ai rien fait pour l’arrêter, non, je n’ai rien fait.

Righton vit alors ouvertement avec Richard, un jeune homme qu’il avait d’abord abusé en tant qu’enfant.

Désormais, Richard aussi viole des enfants, et ils passent tous deux régulièrement des vacances en Méditérannée pour du tourisme sexuel (à Malte notamment mais aussi en Grèce, en Turquie, etc).

A Londres ils partagent un appartement qui leur permet de se faire rencontrer, l’un à l’autre, les garçons qu’ils violaient jusque là chacun de leur côté.

Righton est alors suffisamment connu pour être propulsé maître de conférences dans une association fameuse « Barnardo’s » qui s’occupe d’enfants handicapés, de victimes d’abus sexuel, d’enfants avec troubles psychiatriques et d’enfants SDF dans des projets impliquant plus de 115.000 enfants.

https://www.barnardos.org.uk/

https://fr.wikipedia.org/wiki/Barnardo%27s

Cela lui donne de nouveaux accès à des garçons, il est notamment nommé administrateur d’une école pour enfants handicapés, où justement son amant Richard est professeur.

Il fait la connaissance d’une mère célibataire avec un fils qui l’intéresse.

Righton lui montre de l’attention, lui demande ce qu’il pense, il est gentil, agréable.

Il l’emmène à la piscine avec Richard qui essaye de l’attraper pour le balancer dans l’eau comme un jeu que l’on peut faire avec son père.

Puis il l’emmène là où il n’a plus pied, le tient d’une main et de l’autre, mets sa main dans son maillot de bain.

Il se débat, nage jusqu’au bord, sort de l’eau, se change et dit qu’il veut rentrer à la maison.

J’étais dans la voiture, pleurant, juste en me demandant : Pourquoi ?

Pourquoi il a fait ça ?

Qu’est ce que j’ai fait pour qu’il me fasse ça ?

J’avais 12 ans à l’époque et je lui faisais confiance.

Peut-être que c’était de ma faute, que j’étais trop copain avec lui, trop gentil.

A 15 ans j’ai commencé à faire du karaté, de la musculation, n’importe quoi pour devenir plus fort, pour que plus jamais personne ne puisse m’abuser de nouveau.

Je n’arrive pas à me pardonner, à ne pas me sentir coupable d’avoir accepté tous ces cadeaux, ces cigarettes, ces voyages et en filigrane il y avait toujours autre chose.

Ces gros nuages noirs me suivent depuis Red Hills, c’est le décor dépressif de ma vie dont je n’arrive pas à me débarrasser.

Il n’a jamais porté plainte.

Quelques mois plus tard, Richard est arrêté pour avoir touché un enfant dans un cinéma en Écosse.

Peu après, Righton écrit une lettre de recommandation pour appuyer la candidature de Richard à un poste de professeur dans une autre école.

Righton est désormais directeur de la formation au NISW qui forme les travailleurs sociaux.

Il est aussi à ce moment là, proche ami d’un pédophile déjà condamné Charles Napier.

Tous deux sont des militants actifs du Pedophile Information Exchange (PIE), un groupe qui passait dans les médias et revendiquait la légalisation des relations sexuelles à partir de 4 ans.

https://wanted-pedo.com/videos/video/interview-p-i-e-paedophile-information-exchange-1983/

Napier en était le trésorier.

Il avait même programmé un jeu d’ordinateur (dans les années 70 !) où en répondant à des questions, un enfant faisait un strip-tease grâce à une série de photos qui se succédaient.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Paedophile_Information_Exchange

Napier était professeur mais il avait été interdit d’exercé au Royaume-Uni suite à sa condamnation pour avoir agressé sexuellement 5 de ses élèves.

 

En 1978, il obtient un poste de professeur d’anglais dans une école en Suède avec des enfants âgés de 11 ans et plus.

Il rapporte ses progrès, techniques et avancées dans ses tentatives de violer des enfants.

Il leur donne son adresse sur un papier quand il les croise dans la rue, les invitant à venir chez lui.

Il note précisément quelle classe va à la piscine quel jour.

Un élève Nicolas passe de lui-même chez lui, ce qui lui permet de l’agresser sexuellement.

Il offre de l’alcool et des cigarettes, l’incite à avoir des gestes sexuels, etc

Righton vient le voir pour les vacances et viole également des garçons.

En 1980, Napier candidate au ministère de l’éducation pour redevenir professeur auprès d’enfants.

Righton dans une lettre portant l’entête de directeur de la NISW soutien sa candidature en affirmant :

Napier ne constitue plus un risque d’abus sexuel pour des enfants à sa charge

Au début des années 80, Righton corédige le « Barkley report » qui défini les directives des travailleurs sociaux du Royaume-Uni pour la décennie à venir.

Il se met alors à son compte comme consultant expert en protection de l’enfance et est très sollicité.

Il est chargé par la « Open University » (monopole national de l’enseignement à distance) de diriger une équipe pour mettre sur pied une formation complète à destination des travailleurs sociaux sur la protection de l’enfance et les soins à apporter aux enfants.

http://www.openuniversity.edu/

https://fr.wikipedia.org/wiki/Open_University

Il participe au livre « Perspectives on Paedophilia » dirigé par Brian Taylor (130$ sur Ebay !) affirmant avec tout l’aplomb arrogant du pseudoscientifique :

La pédophilie est naturelle et normale pour les hommes.

http://www.telegraph.co.uk/comment/10948796/Paedophilia-is-natural-and-normal-for-males.html

Il y dit se baser sur des entretiens avec 67 pédophiles et 40 garçons victimes de pédophiles.

Loin d’être blessés par le sexe, les garçons peuvent en bénéficier.

Il conclut :

Je peux certifier que les enfants n’ont pas besoin d’être protégés des relations sexuelles de quelque sorte que ce soit avec un adulte.

Un de ses amis, le pédopsychiatre Morris Fraser, écrit le chapitre suivant.

Il a pour habitude d’offrir à des enfants pauvres des croisières sur son voilier.

En 1988 en Cornouailles, il fonde l’Azimuth Trust qui, en un peu plus de trois ans, embarqua plus d’une centaine d’enfants.

Cela est à mettre en relation avec les Yachtmen, les orphelinats de Jersey ou encore, l’école en bateau dont il était membre et dont il s’est inspiré.

Un rapport précis (ci-dessous) a été rédigé sur cette association est ses activités.

https://cathyfox.wordpress.com/2015/02/11/cornwall-council-publish-1994-azimuth-trust-report/

En 1993, un reportage télé avait aussi été réalisé sur l’Azimuth Trust et Morris Fraser.

https://wantedpedo-officiel.com/mur_video/video/azimuth-trust-reseau-pedocriminel-du-dr-morris-fraser/

Il sélectionnait des enfants en difficultés, qui s’exprimaient mal et étaient en manque d’affection parentale et plus particulièrement paternelle.

Il semblait comme tous les autres garçons, très excité et s’amusant pleinement.

Fraser était aussi à cette époque, éditeur et il a publié un magazine avec des photos de ces enfants nus sur le bateau.

Les abonnés et mécènes du magazine était des amis de Fraser : Righton et d’autres membres du PIE.

 

Cela se faisait en compagnie de Robert Johnson, instituteur depuis 1971, il fut même promu dans un centre de formation des instituteurs en 1973.

Des accusations de violences physiques et sexuelles avaient été faites par plusieurs enfants mais malgré le soutien de travailleurs sociaux au courant, les différentes accusations avaient été enterrées par le “County Council” (sorte de conseil départemental avec de très nombreuses  responsabilités).

Il eu un blâme et l’interdiction d’embarquer des enfants sur son bateau…

Il y en avait déjà eu par un collègue dans une autre école dès le début de sa carrière.

En 1990, il fut même promut directeur du “Roseland Center” de Truro grâce à sa “très bonne réputation”.

https://www.supportincornwall.org.uk/kb5/cornwall/directory/service.page?id=s1eCzwbBxcI

Fraser et Johnson se sont rencontrés sur “l’école en bateau” et ont reproduit le projet en Angleterre, en oubliant pas d’inclure les viols sur les enfants matelots évidemment.

Ils faisaient de la publicité auprès des travailleurs sociaux et des familles en difficultés, puis Fraser et Johnson sélectionnaient des enfants qui leur paraissaient “convenir” sur base d’un questionnaire et de visites aux familles.

Ce questionnaire est reconnu par des pédopsychologues comme pouvant clairement servir à détecter des enfants vulnérables et pouvant facilement être abusés sexuellement.

 

Ils partaient parfois pour des navigations longues de plusieurs semaines.

Johnson a été condamné pour viols sur mineurs en 1995.

Fraser emmenait des enfants d’Azimuth dans son appartement à Islington à Londres.

Là, à l’étage, il avait une très grande chambre avec un très grand lit, mais lui dormait habituellement dans une petite chambre à côté.

Cette chambre lui servait à violer les enfants et à mettre en scène ces viols, témoigne un garçon devenu adulte.

Une autre fois il emmena ce même garçon à la campagne pour un week-end où il le viola avec deux autres hommes.

Ils prenaient tous aussi des photos de lui nu contre 5 pounds (6 euros).

Condamné en 1972, il vécu dans les années 90 à Southampton.

Il exerçait toujours la pédopsychiatrie dans un hôpital de Southampton le “Royal South Hants Hospital” et était quotidiennement au contact d’enfants vulnérables.

Quand cela a été découvert (grâce à la télé) il a été licencié…

puis réemployé de manière externe à plein temps comme psychiatre consultant.

Un autre fondateur d’Azimuth Trust (Robert Johnson) a été emprisonné pour viosl sur mineurs, lui n’a pas été inquiété.

De nombreuses lettres retrouvées prouvent que Fraser entretenait des liens avec des pédophiles en Espagne, en France, en Suisse et aux USA.

De fait, Fraser faisait aussi le lien entre les garçons de Cornouailles et des cercles pédophiles londoniens dans lesquels il les ramenait.

Napier faisait partie des ces cercles qui n’étaient autres que les membres du PIE et d’autres pédophiles qui gravitaient autour.

A ce moment Napier de retour de Suède achète une maison sur une île de la Tamise qui devient rapidement un lieu de débauche et de viols collectifs pour de nombreux pédophiles (dont Peter Righton) et enfants victimes.

Un enfant alors âgé de 12 ans témoigne :

On devait se barricader dans la chambre pour les empêcher de nous violer, puis ils arrivaient toujours à entrer.

Il y avait d’autres groupes d’enfants qui allaient dans d’autres maisons de pédophiles.

Parmi eux David Bloomfield, un autre membre du PIE, était un directeur de la « Standing Conference on School, Science and Technology ».

David Bloomfield et Charles Napier

Il a du démissionné suite à sa condamnation pour possession de matériels pédopornographiques.

Ces enfants allaient aussi chez Righton qui leur payait des choses, sans les brusquer et arrivait à ses fins.

En 1987, Righton devient à nouveau directeur d’un internat pour « enfants perturbés » où il embaucha Richard comme professeur.

La politique de l’école incitait les parents à ne pas venir voir leurs enfants.

Ce n’est qu’à la fin de l’année que de nombreuses mères découvraient l’horreur :

Je monte voir mon fils dans sa chambre et il était le pantalon au cheville en train de se masturber.

Il avait 10 ans.

Les enfants étaient censés être en sécurité là-bas.

Ces hommes devraient être emprisonnés pour ce qu’ils ont faits.

Une autre témoigne :

Mon enfant me dit que Richard venait dans sa chambre, tirait les rideaux puis se masturbait devant lui et disant : “c’est comme ça qu’on fait”.

Il dit qu’après ils ont du se le faire l’un à l’autre et d’autres choses encore qui sont arrivées là-bas et qu’il n’a toujours pas voulu me dire.

C’est dégoutant ce qui est arrivé, vraiment dégoutant.

Aucune enquête n’ont été menées suite à ces accusations très graves de plusieurs garçons.

En 1990, un garçon de 8 ans à l’époque des faits a témoigné que lui et plusieurs autres garçons du même âge ont été violés par un groupe d’hommes jusqu’à 5 fois par semaine.

Il n’a pu révéler ce « secret » qu’une fois que sa famille ait déménagé.

Il a parlé de vidéos, de viols, d’argent donnée pour ça et de voyages dans tout le pays chez d’autres hommes qui les violaient aussi.

Il y avait aussi deux fillettes de 8-9 ans qui étaient également violées.

Ça a duré pour lui plus d’une année entière et ça a du continuer pour les autres qui sont restés.

Le garçon a mené les policiers devant une maison en disant : “c’est là que ça avait lieu”.

Il donna une description précise de l’intérieur de la maison de Righton.

Il reconnu Peter Righton sur une photo en disant que c’était lui l’organisateur chez qui ça se faisait.

Le garçon continuait de dire qu’il se sentait coupable.

Finalement il se rétracta car il était terrifié.

En 1991, Righton met sur pied son plus grand projet « The Chart of a Children » qui a pour but d’améliorer les conditions de vie dans les foyers pour mineurs au Royaume-Uni.

Cela l’amena à parcourir tout le pays pour interviewer des dizaines d’enfants.

En 1992 ses collègues sont mis au courant de ses condamnations pour pédopornographie, il les minimise.

Il nia effrontément auprès des directrices du NISW et du NCB, jurant que “jamais il n’avait fait du mal à un enfant”.

Néanmoins il est débarqué du projet « Chart of a children » et sa carrière est terminée.

Mais sa double vie ne fait que commencer à émerger aux yeux de tous.

Une ancienne directrice se défend de son inaction :

Il présentait tellement bien, il était au-dessus de tout soupçon, il se donnait un mal fou pour dissimuler sa vie privée

et surtout son homosexualité servait de paravent qui empêchait d’imaginer d’autres choses.

Il a trompé tellement de gens dans le monde des travailleurs sociaux.

Un autre collègue dit :

Righton avait toutes les qualités nécessaires pour être un bon travailleur social auprès des enfants traumatisés : dévouement, engagement, persévérance et une affection inconditionnelle.

Mais il les a toutes utilisées pour assouvir ses vices et abuser des enfants.

Épilogue

Malgré trois condamnations pour pédopornographie dont la dernière en 1993, Fraser est toujours pédopsychiatre et n’a pas été radié de l’ordre des médecins de Cornouailles.

Il se retira lui-même seulement en 1994 suite à l’émission télé.

Napier est devenu directeur d’études au conseil britannique au Caire en Égypte.

Il y écrit à un ami pédophile que c’est “une ville pleine de garçon dont 98% sont disponibles”.

Suite à des enquêtes policières il a finalement été suspendu de son poste.

Righton lui-même a déménagé avec son amant et a continué d’entretenir des contacts avec de nombreux hommes qu’il a violé étant enfant, au moins un de Red Hills et un de la maison sur l’île de la Tamise.

Righton est mort en 2007, à l’âge de 81 ans, il a en tout et pour tout du payer une amende de 900 livres sterlings (1.000 euros) pour possession de matériels pédopornographiques.

Traduit de l’anglais par Wanted Pedo.

 

Actualisation du 14 avril 2018 :

Une autre “référence” dans le monde de la protection de l’enfance du Royaume-Uni, Peter Newell, est accusé de viol sur un garçon de 12 ans dans les années 60 (tout cela aurait été prescrit en 1999 avec la nouvelle loi française) !

 

Newell coordonnait l’association Approach “Association for the Protection of All Children charity”, qui a été financée (centaines de milliers d’euros) par de nombreuses associations caritatives ou institutionnelles :

– la controversée National Society for the Prevention of Cruelty to Children (NSPCC), étouffement de dénonciations d’abus rituels, et une sorte de SOS Papa avec énormément de moyens (185 millions d’euros de budget, 2.500 salariés et 1.700 bénévoles) et une ligne téléphonique à destination des mineurs…

https://www.nspcc.org.uk/

– le fameux Barnardo’s (230 millions d’euros de budget, 5.000 salariés, 17.000 bénévoles), mis en cause en Irlande du Nord, LGBT friendly

http://www.barnardos.org.uk/

– l’UNICEF (déjà impliqué dans le réseau pédocriminel belge du CRIES), Newell y a coécrit le “manuel de mise en œuvre de la Convention relative aux droits de l’enfant“.

Cet ouvrage a été coécrit avec Rachel Hodgkin qui a travaillé au National Children’s Bureau (où Righton a travaillé la majeur partie de se carrière).

– la très controversée Save The Children

https://www.savethechildren.net/

Mais aussi d’organisations à l’étranger ainsi que de donateurs privés.

Il a aussi été coordonnateur à la “Children’s Rights Alliance”, de “Children are Unbeatable!” et de la “Global Initiative to End All Corporal Punishment of Children”.

Juste pour 2004 il a touché 90.000 euros de ces différentes institutions.

Évidemment maintenant tout le monde fait mine de tomber des nues.

Newell avait aussi fondée une “école alternative et libre” la “White Lion Free School” dans le quartier londonien d’Islington (centre d’un réseau pédophile notamment dans les orphelinats) dont les élèves avait été invité à une émission de Jimmy Saville à la BBC.

Fonctionnant dans des locaux délabrés sur financement privés, cette école n’avait ni emploi du temps, ni programme, ni règles…

 

Ci-dessous la traduction de l’article de la BBC (déjà gravement impliquée dans ce genre de scandale)

Un militant des droits de l’enfant a été condamné à six ans et huit mois de prison pour avoir abusé sexuellement d’un enfant dans les années 1960.

Peter Newell est l’ancien coordinateur de Association for the Protection of All Children charity, dite Approach.

L’homme âgé de 77 ans et originaire de Wood Green, dans le nord de Londres, a été condamné le mois dernier par le tribunal.

Il a reconnu être l’auteur de cinq agressions sexuelles sur un enfant âgé de moins de 16 ans.

L’association pour la protection des enfants Approach affirme que ses objectifs sont d’empêcher la cruauté et la maltraitance à l’encontre des enfants ainsi que de sensibiliser le public à ces enjeux, tant au Royaume-Uni qu’à l’étranger.

Elle souligne que son action consiste avant tout à protéger les enfants des « châtiments corporels et de toute autre forme de violence, qu’ils se produisent au sein du foyer ou en dehors ».

Ses activités au Royaume-Uni s’inscrivent dans le cadre de Children Are Unbeatable ! Alliance [« les enfants sont imbattables ! », NDT] ainsi que dans celui de Global Initiative to End All Corporal Punishment of Children [« Initiative mondiale pour mettre fin aux punitions corporelles infligées aux enfants », NDT].

Rien ne laisse suggérer que l’association caritative basée dans le sud de Londres ait été au courant des agissements de Newell, les faits s’étant produits avant sa prise de fonction.

En 2015, Approach a déposé une plainte auprès du principal organisme européen de surveillance des droits de l’homme contre la France ainsi que six autres pays de l’Union européenne pour ne pas avoir interdit la gifle de façon explicite.

Newell figurait comme coordinateur d’Approach dans les comptes-rendus publiés sur le site web de la Commission britannique chargée des associations caritatives.

Le document le plus récent indique cependant qu’il a démissionné de son poste en mai 2016.

D’après les comptes-rendus, Approach a touché entre 2012 et 2016 plusieurs centaines de milliers de livres sterling de la National Society for the Prevention of Cruelty to Children (NSPCC), de l’ONG internationale Save the Children, d’organisations à l’étranger ainsi que d’un donateur privé.

L’organisation caritative Barnardo’s a contribué au financement de l’association pendant quatre ans sur cette période, tandis que des fonds de l’UNICEF ont été perçus en 2014 et en 2015.

Les derniers comptes-rendus pour l’année 2017 montrent qu’Approach n’a reçu des financements que pour ses activités à l’étranger et que la NSPCC et Barnardo’s ne figuraient pas parmi les contributeurs financiers de l’association.

En outre, les donateurs d’Approach ne semblent pas avoir été au courant des agissements de Newell.

 

Les bénéficiaires hors de danger

Dans un communiqué, la police a indiqué que les infractions commises par Newell, qui lui avaient été rapportées pour la première fois en mars 2016, ont commencé quand sa victime avait 12 ans.

Elle a également affirmé que les infractions ont eu lieu entre 1965 et 1968 dans différents endroits du sud et de l’est de l’Angleterre, dont Londres.

Le 2 janvier 2018, Newell a plaidé coupable de deux chefs d’accusation d’agression sexuelle grave perpétrée entre mai 1966 et mai 1968 et de trois chefs d’accusation d’attentat à la pudeur commis entre mai 1965 et mai 1968.

La Commission britannique chargée des organisations caritatives a déclaré avoir été informée en 2016 par Approach de l’allégation portée contre Newell.

« Nous avons été en contact avec l’organisation de bienfaisance à ce sujet depuis 2016 afin de nous assurer que les procédures de sauvegarde de l’association sont solides et que des politiques sont mises en œuvre pour protéger ses bénéficiaires », a-t-elle affirmé.

« L’organisation caritative a confirmé qu’elle dispose de procédures de contrôle et de sauvegarde qui font actuellement l’objet d’un examen approfondi et que l’organisation ainsi que les administrateurs ont des contacts très limités avec les enfants et que rien ne permet de dire que les bénéficiaires de l’organisation sont ou ont été en danger », a également ajouté la Commission.

En 2007, Newell a coécrit pour l’UNICEF le manuel de mise en œuvre de la Convention relative aux droits de l’enfant.

L’UNICEF a déclaré avoir une « tolérance zéro pour l’exploitation et les abus sexuels ».

Un porte-parole a ajouté :

« Nous sommes profondément choqués d’apprendre l’arrestation de Peter Newell.

Nous n’avions aucune connaissance des faits lorsqu’il travaillait comme consultant pour l’UNICEF il y a dix ans.

L’UNICEF a depuis mis en place d’importantes procédures pour pouvoir enquêter de manière approfondie sur son personnel et ses consultants ».

Barnardo’s a déclaré qu’il s’agissait « d’une parmi plus de cent organisations à avoir soutenu l’Alliance ».

« Nous n’avons aucune preuve que quelqu’un au sein de Barnardo’s était au courant de ces accusations terribles et nous ne finançons plus l’Alliance », a affirmé un porte-parole.

Source : BBC (traduction Égalité et Réconciliation)

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